Le gouvernement ivoirien a balayé de la main un audit d’une dette de 123 milliards FCFA. Cette dette, due à des prestataires de l’Etat couvrant la période 2001-2013 ne sera pas prise en compte par les autorités ivoiriennes.
Toutefois, l’audit a relevé une dette estimée à 356 milliards FCFA. Ces 356 milliards sont supposés représenter le passif de l’administration centrale et des institutions outre un montant spécifique de 92 milliards pour le compte de baux de la police et de baux administratifs.
Cet audit a permis de mettre à jour 448 milliards FCFA de dette au titre des passifs ordinaires de l’administration centrale et des institutions sur la période 2001-2013 dont 356 milliards pour les passifs ordinaires de l’administration centrale et des institutions et 92 milliards pour les baux de police et de l’administration. De l’avis du ministre Bruno Koné, ces passifs correspondent «essentiellement à des prestations réalisées au niveau de l’administration mais qui ne respectent pas les règles de gestion budgétaire classique». Toutefois, le Gouvernement a émis des réserves sur 8 autres milliards FCFA.
Le conseil à ainsi instruit les ministères concernés à prendre des mesures d’élaboration afin de mettre en œuvre un plan d’apurement des passifs validés.
Source: politikafrique.info
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