Dans un communiqué rendu public, vendredi 28 août, Pr Martin Djezou Bléou soutient que sa vie est en danger, menacé qu’il serait par des individus, selon des informations en sa possession.
D’où cette alerte à la communauté nationale et internationale.
« Il me revient, de façon récurrente et convergente, de plusieurs sources, que la décision a été prise de m’éliminer physiquement, soit par empoisonnement, soit en provoquant un accident de la circulation, soit encore à l’arme à feu », a déclaré l’ancien ministre de la Sécurité.
Selon l’agrégé de Droit, sa prise de position contre la candidature du président sortant, serait la cause de la décision du projet de son « élimination ».
« Les raisons invoquées au soutien d’un tel projet tiennent au fait que j’ai osé restituer la vérité du droit relativement à la question de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Or, le principe de la limitation ne procède pas de moi ; il existe, de façon continue depuis 2000, en tant que consacré par la Constitution du 1er août 2000, il a été reconduit par la Constitution du 08 novembre 2016 », a expliqué le président d’honneur de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO).
Depuis 07 août, la Côte d’Ivoire est secouée par une vague de mouvements de contestation contre la nouvelle candidature d’Alassane Ouattara.
Ces manifestations ont été émaillées de violences entre communautés, occasionnées de nombreuses pertes humaines et matérielles.
L’ancien ministre de la Sécurité a lancé un appel à la communauté nationale et internationale pour leur faire part des risques auxquels il serait exposé.
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