La situation est très tendue, ce matin, au domicile de Guillaume Soro et à l’aéroport. Le retour au pays de l’ex-président de l’Assemblée nationale suscite déjà de vives tensions.
Des détachements des forces de l’ordre ont été, en effet, commis pour empêcher tout rassemblement des partisans du président de Générations et peuples solidaires qui entendent réserver un accueil populaire à leur mentor.
Depuis la veille déjà, des messages attribués à la police circulent qui annoncent des dispositions prises en vue d’empêcher tout mouvement de foule à l’aéroport où le comité d’organisation du retour de l’ancien Premier ministre déclaré candidat aux élections présidentielles de 2020 a prévu et appelé ses partisans à lui réserver un accueil chaleureux.
Effectivement, sur le terrain, ce sont des escouades de policiers qui ont été détachés, notamment au domicile du concerné pour éviter des mouvements de foule. Même le frère cadet de Guillaume Soro, Simon Soro, arrivé sur les lieux, n’aura pas accès au domicile de son aîné. Il est refoulé manu militari par les agents assermentés, qui veillent aux grains.
Guillaume Soro, faut-il le souligner, a annoncé son retour au pays pour le dimanche 22 décembre 2019 avant de reporter à ce lundi 23 décembre 2019 pour se conformer aux dispositions sécuritaires prises relativement à la visite du président français, Emmanuel Macron, en Côte d’Ivoire.
Ce matin, l’entourage du président de Gps, très actif sur les réseaux sociaux, a posté les images de son embarquement à bord d’un avion privé affrété qui le conduit à Abidjan.
Depuis vendredi, le gouvernement, faut-il le rappeler, a pris une mesure interdisant toute manifestation publique sur l’étendue du territoire pour des questions sécuritaires afin de permettre aux Ivoiriens de fêter sereinement. Mesure sous le coup duquel semble tomber les partisans de Soro empêcher d’aller à son accueil.
L’ex-Chef du Parlement ivoirien sera-t-il privé de cet accueil à sa descente d’avion ?
Tout semble mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi, eu égard à la détermination des forces de l’ordre et de sécurité déployées sur le terrain.
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