« La présidentielle est finie. Nous allons le massacrer maintenant ». Anodine en apparence. Mais quand deux ministres forts du pouvoir Ouattara la prononcent le 13 janvier dernier au palais présidentiel au Plateau, au terme du premier conseil de ministres sous le second mandat du président de la République, dans les marches des escaliers, cette petite phrase est à prendre au sérieux désormais.
Qui est celui qui doit être massacré ? En tout cas avec les événements qui se succèdent, tout porte à croire qu’il s’agit de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’ivoire. Selon de nombreuses indiscrétions, les rencontres se multiplient à la rue Lepic et dans les domiciles de certains cadres pour mettre en place des stratégies pour affaiblir l’ex-Premier ministre lors de sa prochaine mandature. Qu’est-ce qui se prépare alors contre lui ? Un député d’une localité du Nord, lors d’un entretien, a levé le voile sur ce qui attend le chef du Parlement avant les législatives prochaines et pendant son prochain mandat à la tête de cette institution. « Guillaume Soro sera président du Parlement mais il n’aura pas trop de pouvoir dans la gestion de l’hémicycle.
Il travaillera avec les personnes qu’ils ne maitrisent pas et qui ne lui rendent pas compte », a indiqué ce parlementaire en ajoutant que les candidatures de ses proches ne seront pas retenues. Si ces derniers s’entêtent à aller en indépendant, a-t-il précisé, on suscitera la candidature de cadres forts financièrement pour les battre dans ces localités. « Kanigui Soro vit actuellement une pression énorme pour avoir créer le Raci. Nous avons tenue une réunion où les cadres de Sirasso ont été convoqués et on eu pour instruction de ne plus accepter sa candidature et de ne plus voter pour Kanigui », a fait savoir ce cadre. Par cet acte, poursuit notre informateur, la direction du Rassemblement des républicains (RDR) veut saper le moral de Guillaume Soro dans la course pour la succession d’Alassane Ouattara pour 2020.
« Guillaume Soro gène énormément. Son expérience et son charisme font de lui l’homme à abattre dans la course pour la succession en 2020. Outre cela, le président de l’Assemblée nationale se verra casser le bras au sein de l’administration ivoirienne. On le voit Guillaume Soro constitue la cible commune de plusieurs adversaires qui ambitionnent de succéder à Alassane Ouattara en 2020. Ces cadres issus du RDR et de l’opposition ont la même obsession. Guillaume Soro.
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