Le 10 Juillet dernier, 49 militaires ivoiriens ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bamako. Ils ont été inculpés à la mi-août par la justice malienne notamment pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ». Alors qu’une médiation togolaise a permis de libérer les trois femmes du groupe, les autres militaires sont toujours détenus à Bamako, malgré les récents espoirs de les voir libérés.
À Bamako, on reconnaît volontiers que les relations entre les deux pays ont entre-temps beaucoup évolué sur l’affaire des militaires ivoiriens : « Nous parlons avec nos frères ivoiriens », explique par un exemple un officiel impliqué dans la gestion du dossier.
Mais pourquoi les 46 militaires ivoiriens ne sont pas toujours libérés ? Notre interlocuteur affirme dans un premier temps : « ça ira », avant de reconnaître que le processus évolue un peu en dents de scies ces derniers temps.
Une autre source malienne apporte une précision de taille : Bamako a envoyé à Abidjan un nouveau document à valider pour donner un coup d’accélérateur au dossier et attend le retour des autorités ivoiriennes. Que contient ledit document ? Notre second interlocuteur ne souhaite pas commenter.
À Lomé, capitale du Togo, dont le président s’arrache les cheveux pour obtenir la libération des militaires ivoiriens, on reconnaît l’existence d’une récente lettre du gouvernement malien adressée au gouvernement ivoirien. D’après nos informations, la mission contient selon certains « les demandes » maliennes pour clore le dossier. D’autres sources les qualifient d'« exigences ».
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