A cet effet, le GPS indique, dans un communiqué consulté ce mardi 22 octobre, que malgré les appels répétés au dialogue et à la concertation, le gouvernement a choisi de maintenir l’opération de révision de la liste électorale du 19 octobre au 10 novembre 2024, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger.
Selon le mouvement politique de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, ''la liste électorale actuelle est largement suspectée de manipulations visant à favoriser le camp présidentiel'', évoquant de ''nombreux cas de fraude documentés par l’opposition, qui estime qu’environ 30 % du fichier électoral est corrompu''.
'''Cette situation met gravement en doute l’intégrité de cette liste et menace la transparence de la prochaine élection présidentielle, dans la mesure où tout laisse à penser qu'elle a été conçue pour fausser le processus électoral au profit du pouvoir en place'', interpellé le GPS.
Face à cette situation préoccupante, GPS et l’ensemble de l’opposition authentique ont formulé plusieurs demandes pour garantir un processus électoral transparent, juste et apaisé, alerte le communiqué.
Le GPS explique que la durée prévue pour la révision, initialement fixée à 21 jours, est largement ''insuffisante et irréaliste'' et demande son extension jusqu’à la mi-2025, afin de permettre ''une révision complète et sérieuse de ladite liste''. Toutefois, en plus de la révision, GPS exige ''un audit complet'' de la liste électorale actuelle, afin d’identifier et de corriger les irrégularités.
En adéquation avec l’ensemble de l'opposition, GPS appelle à l’ouverture de ''discussions inclusives'', réunissant le gouvernement, les partis politiques et la société civile, pour ''trouver des solutions consensuelles''. Il est vital que ce processus électoral soit discuté, validé et approuvé par toutes les parties prenantes.
Pour le GPS, le système électoral actuel, ''source de conflits récurrents, doit être profondément réformé, tant dans sa composition, ses prérogatives, son organisation que dans ses méthodes de travail''. Cette réforme, poursuit-il, est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens en général, des électeurs en particulier et prévenir de nouvelles crises socio-politiques.
A cet effet, il demande à la Commission Électorale Indépendante (CEI) de suspendre temporairement la mise à jour de la cartographie électorale, le temps d’apporter les ajustements nécessaires réclamés par l’opposition et appelle, également, à un découpage électoral ''équitable et transparent'', qui reflète fidèlement la répartition démographique du pays.
Le GPS conclut que ces revendications sont ''essentielles'' afin d’instaurer un cadre de confiance et d’assurer des élections libres, transparentes et apaisées pour la présidentielle de 2025 et les élections postérieures. Il déplore que face à ces demandes légitimes, le régime du RHDP se durcit avec les ''arrestations arbitraires'' touchant aussi bien les acteurs politiques de l’opposition que les activistes de la société civile et les syndicats, à l'approche de l'opération de révision de la liste électorale.
L'opération vise à enrôler environ quatre millions de nouveaux électeurs, à mettre à jour les informations des huit millions déjà inscrits et à radier les personnes décédées ou ayant perdu leur droit de vote, rappelle-t-on.
Selon le mouvement politique de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, ''la liste électorale actuelle est largement suspectée de manipulations visant à favoriser le camp présidentiel'', évoquant de ''nombreux cas de fraude documentés par l’opposition, qui estime qu’environ 30 % du fichier électoral est corrompu''.
'''Cette situation met gravement en doute l’intégrité de cette liste et menace la transparence de la prochaine élection présidentielle, dans la mesure où tout laisse à penser qu'elle a été conçue pour fausser le processus électoral au profit du pouvoir en place'', interpellé le GPS.
Face à cette situation préoccupante, GPS et l’ensemble de l’opposition authentique ont formulé plusieurs demandes pour garantir un processus électoral transparent, juste et apaisé, alerte le communiqué.
Le GPS explique que la durée prévue pour la révision, initialement fixée à 21 jours, est largement ''insuffisante et irréaliste'' et demande son extension jusqu’à la mi-2025, afin de permettre ''une révision complète et sérieuse de ladite liste''. Toutefois, en plus de la révision, GPS exige ''un audit complet'' de la liste électorale actuelle, afin d’identifier et de corriger les irrégularités.
En adéquation avec l’ensemble de l'opposition, GPS appelle à l’ouverture de ''discussions inclusives'', réunissant le gouvernement, les partis politiques et la société civile, pour ''trouver des solutions consensuelles''. Il est vital que ce processus électoral soit discuté, validé et approuvé par toutes les parties prenantes.
Pour le GPS, le système électoral actuel, ''source de conflits récurrents, doit être profondément réformé, tant dans sa composition, ses prérogatives, son organisation que dans ses méthodes de travail''. Cette réforme, poursuit-il, est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens en général, des électeurs en particulier et prévenir de nouvelles crises socio-politiques.
A cet effet, il demande à la Commission Électorale Indépendante (CEI) de suspendre temporairement la mise à jour de la cartographie électorale, le temps d’apporter les ajustements nécessaires réclamés par l’opposition et appelle, également, à un découpage électoral ''équitable et transparent'', qui reflète fidèlement la répartition démographique du pays.
Le GPS conclut que ces revendications sont ''essentielles'' afin d’instaurer un cadre de confiance et d’assurer des élections libres, transparentes et apaisées pour la présidentielle de 2025 et les élections postérieures. Il déplore que face à ces demandes légitimes, le régime du RHDP se durcit avec les ''arrestations arbitraires'' touchant aussi bien les acteurs politiques de l’opposition que les activistes de la société civile et les syndicats, à l'approche de l'opération de révision de la liste électorale.
L'opération vise à enrôler environ quatre millions de nouveaux électeurs, à mettre à jour les informations des huit millions déjà inscrits et à radier les personnes décédées ou ayant perdu leur droit de vote, rappelle-t-on.
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