« Depuis l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire, dans les années 90, plusieurs partis politiques ont vu le jour dont le Parti ivoirien des travailleurs (Pit), le Mouvement des forces d'avenir (Mfa), l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), et Liberté et démocratie pour la République(Lider). Dans leur stratégie de conquête du pouvoir d’Etat, ces partis ont eu recours à des alliances politiques. Mais, en jetant un regard rétrospectif sur ces jeux d’alliance, ils ont tous connu une mobilité changeante, avec une marche isolée de 1990 jusqu’à ce jour » énonce, d’entrée, la déclaration.
Les partis en question font savoir que leur présence au Rhdp n’a pas encore produit l’espoir escompté, bien qu’ils soient au pouvoir. « Après l’accession au pouvoir d’Etat par l’alliance RHDP en 2010, ces partis ont connu une série de crises liées à leur gouvernance respective entrainant ainsi une instabilité institutionnelle, qui a abouti aux différents changements de leurs leaders à la Présidence de chaque Parti » a-t-il relevé.
Ces formations politiques qu’on pourrait appeler petits partis, vue leur taille, « constatent avec amertume la non prise en compte effective des dirigeants et des responsables locaux de leurs partis politiques respectifs dans les structures dirigeantes et locales du Rhdp, et à la gouvernance du Rhdp ».
Tout en réaffirmant leur attachement au parti d’Alassane Ouattara, président du Rhdp, ces partis appellent au respect du dialogue, demandent à participer pleinement et entièrement aux activités et à la gouvernance du Rhdp, appellent leurs militants à se tenir mobilisés et prêts pour relever le défi de la construction de la nouvelle Côte d’Ivoire avec le Rhdp, gage de stabilité et de prospérité de notre pays.
Les partis « marginalisés » demandent aux instances dirigeantes du Rhdp de tenir compte de la présence des sensibilités politiques sus-indiquées dans l’animation du parti.
A leur mentor, Alassane Ouattara, président du Rhdp, ils demandent de tout mettre en œuvre pour rassembler tous les partis politiques et mouvements de soutien du Rhdp ; pour sauvegarder les intérêts et le patrimoine du Parti ; pour le bon fonctionnement effectif du Rhdp.
La question qu’on pourrait se poser est de savoir si on peut encore parler de partis constitutifs du Rhdp, quand on sait que ces formations politiques ont été solennellement dissoutes.
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