vendredi 31 mars 2017, au deuxième jour du contre-interrogatoire du général Guiai Bi Poin mené par Me Altit de la Défense de Gbagbo vis-à-vis du témoignage du général Guiai Bi Poin, ce dernier a informé que parmi les forces ennemies qui attaquaient les forces de défense et de sécurité pendant la crise post-électorale, « il y a avait des personnes de tous les pays d’Afrique l’ouest, certains pays de l’ouest, que les dozos faisaient partie de ce groupe. « Les dozos font partie de ceux qui nous attaquent. C’est connu de tous. C’est depuis 2002. Les combattants originaires des pays voisins, c’est depuis 2002 », dit-il.
Concernant les crimes des forces pro Ouattara, Guiai Bi Poin a cité le massacre de Duékoué et de Yopougon dont il a entendu parler. « Les faits qui se sont déroulés à Duékoué, toute la Côte d’Ivoire sait et la communauté internationale sait… Les forces qui nous attaquaient s’en sont pris aux populations, les populations guéré et il y a eu beaucoup de tués, des maisons incendiées. Il y a eu des femmes et des enfants tués. C’étaient des populations qui habitaient dans leurs villages qui ont été tués », affirme le général.
Pour l’identité des auteurs de ces massacres, Guiai Bi Poin a cité Amadé Ouérémi et le commandant Loss. « C’est un ressortissant burkinabé, Ouéremi, et aussi un autre chef militaire de l’époque qui était en service en man, lui est ivoirien et s’appelait Loss. Ces informations sont disponibles de façon publique », a indexé le témoin. Il a ajouté que « Amadé a été depuis interpellé par les autorités ivoiriennes et est détenu ».
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