Le Front populaire ivoirien (FPI) a testé sa capacité de
mobilisation ce samedi 1er février à la place Ficgayo de Yopougon.
Lors de ce meeting, Dr Assoa Adou a fait savoir que la reconquête de la Côte d’Ivoire
et le retour de Gbagbo sur la terre d’Eburnie dépendaient exclusivement d’eux.
« Les avocats ont dit qu’un
innocent qui n’a rien fait qu’on maintient en prison, c’est contre les droits
humains. Les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire ont écrit à la Cpi que Gbagbo
Laurent ne doit plus voir la Côte d’Ivoire. Gbagbo doit revenir sur la terre de
ses ancêtres. Le 06 février, le Gouvernement de Côte d’Ivoire va prendre la
parole pour dire ce qu’il en pense réellement. Le 06 février, soyez devant
votre télévision, regroupez-vous, écoutez. Gbagbo a montré que c’est lui qui
peut réconcilier les Ivoiriens. En tant que militant politique, dans la
clandestinité comme dans la légalité, il n’a jamais prôné la violence. C’est
nous qui devons libérer notre pays, c’est nous qui devons ramener Gbagbo
Laurent ici », a-t-il déclaré.
Pour lui, cela est désormais une nécessité vitale d’autant
plus que le parti au pouvoir foule aux pieds les règles démocratiques en régnant
par la division et l’instauration de la pensée unique.
« Depuis que le régime Ouattara est là, la démocratie recule dans notre
pays. Tous les partis politiques sont aussi traversés par la division. Il
divise le PDCI, le MFA, le PIT comme il avait tenté de diviser le FPI mais
c’est peine perdue. Nous assistions à l’instauration de la pensée unique,
c’est-à-dire si vous n’êtes pas d’accord avec eux, vous perdez votre emploi,
vous n’accédez à aucun poste. Cela s’appelle dictature. Au Plan politique, il y
a des députés qui sont jetés en prison. C’est le despotisme. La Côte d’Ivoire
est une République et non un royaume», a-t-il laissé entendre.
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