La quasi-totalité des membres du gouvernement est candidat aux élections législatives du 18 décembre prochain. Si la loi fondamentale permet ce cumule et que les ambitions de ces ministres peuvent être jugées légitimes, la raison invite néanmoins à questionner la réelle motivation desdits ministres candidats.
En effet, l’intelligence du commun des mortels saisi difficilement le fait qu’un ministre investisse des millions pour battre campagne alors qu’il est certain qu’il ne siègera pas à l’hémicycle en cas de victoire à l’issue du scrutin.
L’on brandira le bien-fondé de la suppléance. Mais, est-ce le suppléant qui a été élu ? Est-ce à lui que le peuple à accorder sa confiance ?
Pourquoi ne pas choisir ce dernier comme candidat ou tête d’affiche ?
Ce panel de question se heurte évidemment à un mur de silence. Tout simplement parce qu’aucune réponse ne saurait valablement justifier cet appétit ou cette gourmandise des postes qu’on désignera par l’expression « égoïsme démocratique ». Aussi stratégique que cette option puisse paraître, elle demeure incompréhensible.
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