C’est en ces termes que l’ex-ministre des Affaires Etrangères Marcel Amon Tano s’est exprimé, ce mardi 4 janvier 2022, à Abidjan.
L’ex-directeur de cabinet du Président Alassane Ouattara qui a été plusieurs fois ministres est désormais le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente créé en 1959.
La réaction des Ivoiriens à travers la toile ne s’est pas fait attendre suite à cette nomination. Et pour cause. En rupture de ban avec le Chef de l’Etat lors de la formalisation du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), en parti politique Marcel Amon Tanoh avait même annoncé sa candidature à la présidentielle ivoirienne de 2020. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont.
Et au moment où on s’y attendait le moins, le compagnon d’Alassane Ouattara lui a présenté officiellement des excuses. Signant ainsi son retour à la maison.
A 12h30, ce mardi 4 janvier 2024, les statistiques sur l’article intitulé « Politique nationale : Le Président Ouattara pardonne et nomme Marcel Amon Tanoh » affichent sur le principal réseau social, Facebook en impressions de publications 12 074, en couverture de la publication 12 050 et en interaction avec la publication 3 362. C’est dire l’intérêt que cet article a suscité auprès des internautes.
A 12h30, ce mardi 4 janvier 2024, les statistiques sur l’article intitulé « Politique nationale : Le Président Ouattara pardonne et nomme Marcel Amon Tanoh » affichent sur le principal réseau social, Facebook en impressions de publications 12 074, en couverture de la publication 12 050 et en interaction avec la publication 3 362. C’est dire l’intérêt que cet article a suscité auprès des internautes.
La centaine de réactions qu’il a également suscité reste mitigée. Cependant le mot qi revient chez les internautes, c’est le pardon. L’une des premières réactions est celle de Florent Sery, même s’il n’est pas exclu que ce soit un avatar, écrit : « Que le Président Ouattara pardonne à Guillaume Soro et tous les prisonniers détenues... Cela sera la meilleure action pour sceller la réconciliation. Alassane Ouattara aime vraiment ce pays ». A sa suite, Ouattara Adam’s un autre internaute s’interroge : « Président Ouattara, qui es-tu en réalité ? »
Et de renchérir : « On ne sait plus ». Des internautes qui n’ont pas été du tout tendre envers l’ex-ministre des Affaires Etrangères, soutiennent : « Il avait trop faim là où il était. Merci encore monsieur le président », commente Fallet Debamba. Et Coulibaly Poronan Daniel un autre internaute d’enfoncer le clou : « Une génération sans dignité, prête à tous types de compromis pour satisfaire leur ventre. Sachons à qui on confie notre pays. Sinon un matin, on va apprendre que le sud appartient à la France, le centre aux Usa et le Nord au roi du Maroc. Bon je parle de mon pays le Gondwana hein », tourne-t-il en dérision. Pour Aboubacar Touré, un autre internaute, il « faut savoir toujours pardonner ».
« Je reconnais n’avoir pas été totalement fidèle à mon engagement de montrer aux ivoiriens qu’il est possible de faire de la politique différemment, en sachant, malgré nos désaccords, garder le bon ton, sans proférer d’invectives et sans porter de jugements de valeur. Je pense notamment aux propos que j’ai tenus le 10 octobre 2020, au stade Felix Houphouët-Boigny, envers le Président de la République, S.e.m. Alassane Ouattara. Voter pour un Président, c’est lui confier notre pays à gérer. Dire qu’il nous le rende, n’est qu’une manière d’exprimer une divergence sur certains aspects de la gestion des affaires publiques, mais en aucun cas de suggérer qu’il n’est pas ivoirien, comme il me revient que beaucoup de mes compatriotes l’auraient compris. Néanmoins, le fond ne justifiait pas la forme, or la forme l’emporte sur le fond. J’ai conscience d’avoir profondément heurté le Chef de l’Etat, à qui je tiens à présenter publiquement mes sincères excuses, et à exprimer mes regrets aux ivoiriens ». C'est en ces termes qu'Amon Tanoh s'était excusé après avoir "heurté" son compagnon de longue date.
Entre Alassane Ouattara et Marcel Amon Tanoh, c’est une complicité qui dure depuis 1993. A moment où le second a pris fait et cause pour le premier qui n’était alors que Premier Ministre.
« Je reconnais n’avoir pas été totalement fidèle à mon engagement de montrer aux ivoiriens qu’il est possible de faire de la politique différemment, en sachant, malgré nos désaccords, garder le bon ton, sans proférer d’invectives et sans porter de jugements de valeur. Je pense notamment aux propos que j’ai tenus le 10 octobre 2020, au stade Felix Houphouët-Boigny, envers le Président de la République, S.e.m. Alassane Ouattara. Voter pour un Président, c’est lui confier notre pays à gérer. Dire qu’il nous le rende, n’est qu’une manière d’exprimer une divergence sur certains aspects de la gestion des affaires publiques, mais en aucun cas de suggérer qu’il n’est pas ivoirien, comme il me revient que beaucoup de mes compatriotes l’auraient compris. Néanmoins, le fond ne justifiait pas la forme, or la forme l’emporte sur le fond. J’ai conscience d’avoir profondément heurté le Chef de l’Etat, à qui je tiens à présenter publiquement mes sincères excuses, et à exprimer mes regrets aux ivoiriens ». C'est en ces termes qu'Amon Tanoh s'était excusé après avoir "heurté" son compagnon de longue date.
Entre Alassane Ouattara et Marcel Amon Tanoh, c’est une complicité qui dure depuis 1993. A moment où le second a pris fait et cause pour le premier qui n’était alors que Premier Ministre.
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