Dans un point de presse animé par Affi N'Guessan et l'AFD, l'opposition ivoirienne deux faits imputables au pouvoir en place. Entre autres l'existance de « plus 100 prisonniers politiques et les avoirs de nombreuses personnalités gelés ». Pour le président de l’AFD , ce projet de constitution n'est ni plus ni moins « qu’une prise en otage du peuple»
Inquiétant recul de la démocratie.
Affi N'guessan qui se veut porte-voix de l'opposition a d'entrée regretté la démarche adoptée par le président Ouattara malgré les critiques et reserves formulées par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile avant de noter plusieurs "incohérences" dans le texte.
« Il y a quelques mois, l’examen de la loi portant statut de l’opposition a été différé parce que les députés avaient besoin de plus de temps. Mais aujourd’hui pour la constitution du pays, loi fondamentale, les parlementaires ont été miraculeusement rapide » affirme le président FPI "tendance Affi". Et d’ajouter, « ce projet est méconnu des ivoiriens, c’est une constitution mort-née ».
Une prise d'otage
L’AFD est persuadée que « les députés RHDP sont eux-mêmes victimes » d’une prise d’otage car conscients des reculs démocratiques observés.
Affi N’guessan considère que les prétextes démocratiques brandis sont finalement mis à découvert avec la suppression du bulletin unique, pur « viol de la loi ». Là encore, les députés brillent dans le suivisme du pouvoir exécutif quand ils promeuvent le bulletin multiple. « Nous ne pouvons pas nous rendre complice de cette mascarade » poursuit-il, en insistant qu’« il faut que ce 30 octobre soit un désert encore plus chaud pour Alassane Ouattara ».
Au nombre des régressions démocratiques observées dans la constitution proposée aux ivoiriens, le président duFPI Rechercher FPI rajoute le caractère partisan du chef de l’Etat qui cumule la fonction de président de laRépublique Rechercher République et celle de président d’un parti politique. « Alassane Ouattara considère l’Etat comme un bien privé » s’est-il offusqué.
En outre, à ce stade de leur lutte, les membres de l’AFD comptent sur un plébiscite massif aux prochaines législatives afin de faire « abolir » cette constitution qui apparaît pour eux comme l’affichage de l’autocratie et de la gérontocratie.
En attendant la position des "Gbagbo ou rien" qui pourraient appeler à leur tour au boycott dans leur dynamique "d'indifférence" au régime Ouattara, les électeurs d'Affi et de l'AFD sont appelés à rester « en mode silence » en ignorant le référendum du 30 Octobre
IM avec koaci
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