Le meeting du Front du refus autorisé pour se tenir au stade FHB, ce vendredi 28 octobre 2016, n’a pu avoir lieu. Les marcheurs qui convergeaient en direction de l’antre du football ivoirien, ont été dispersés au Plateau, au niveau de l’échangeur du boulevard lagunaire. Les policiers postés à ce niveau ont gazé les militants du non, à l’aide de gaz lacrymogène.
Et pourtant, la marche vers le stade était quadrillée par des forces de l’ordre qui ont entouré les marcheurs depuis le départ, à la place des martyrs d’Adjamé. Pour comprendre le revirement de la situation, les policiers et les marcheurs s’expliquent. «On marchait tranquillement vers le stade quand, soudain, les policiers ont commencé à nous gazer. Ils voulaient nous empêcher d’accéder au stade», a indiqué un des marcheurs. Côté police, les flics affirment qu’ils ont répondu à la provocation des militants.
«Ils nous ont été provoqués et on a riposté. Les marcheurs nous ont jeté des pierres», expliqué une source policière. Ces versions contrastent avec ce qu’a rapporté le confrère Alafé Wakili. «Des manifestants disent n'être pas intéressés par le stade. Ils veulent accéder au Plateau, via Aip. La police soupçonne une tentative de pillage, et une provocation pour éviter d'entrer au Stade et faire constater une faible mobilisation. Des gaz lacrymogènes utilisés pour disperser un groupe. Des leaders tentent d'aller à la Place de la République, au lieu d'accéder au Stade”, écrit-il.
Nos tentatives pour joindre Ahipeaud Martial et Henriette Lagou qui étaient aux devants de la marche sont restées vaines. «Ils sont en conclave en ce moment au siège de Lider», nous a répondu un proche au téléphone.
Onésime K.
1 Commentaires
Mathieu
En Octobre, 2016 (19:13 PM) C'EST DE L'INJUSTICE.L'ACCES A L'INFORMATION N'EST PAS EQUITABLE ET IL REFUSE QUE LE FPI FACE LEUR MEETINGParticiper à la Discussion
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