Philippe Mangou à la barre à la Cour pénale internationale (CPI) ce lundi matin en tant que témoin dans le procès Laurent Gbagbo / Blé Goudé contre le procureur, n’a pas été du tout tendre avec Dogbo Blé. L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Gabon n’a pas fait usage de la langue de bois pour fustiger le comportement du commandant de la Garde républicaine qu’il n’a plus reconnu après sa nomination au palais présidentiel.
« Dogbo Blé est mon cadet. J’étais au bataillon d’artillerie quand il est arrivé de St Cyr. Je fus même son témoin de mariage. C’est un soldat intelligent, cultivé et déterminé. Cependant il était effacé. Il rasait quasiment les murs. Ensuite je n’ai plus reconnu Dogbo quand il a été nommé commandant militaire du palais. Il s’est vu pousser des ailes au risque d’arrêter ses anciens comme le général Coulibaly et de le déposséder de ses téléphones portables. Il ne respectait plus personne. Ce changement brusque nous ne l’avons pas compris », a chargé l’ancien chef d’Etat-major des armées.
Ces incartades de Dogbo Blé, Philippe Mangou avoue qu’il n’a pas manqué de le lui faire savoir. « Je lui ai fait des remontrances. Je le lui ai dit et je pense qu’il a compris. Il y a un comportement minimum de respect qu’on doit aux anciens », a-t-il insisté.
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