Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), une organisation fédérale de la société civile ivoirienne, estime que le gouvernement ivoirien doit se conformer à l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CAIDP), qui a ordonné la Reforme de la Commission électorale indépendante (CEI).
« Cette reforme est une condition sine qua none pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire. Pour nous, elle s’impose et doit se faire dans l’esprit et la lettre de l’arrêt de la CAIDP’’, a déclaré Pulchérie Gballet, lors d’une conférence de presse, samedi 29 juin 2019 à Abidjan.
La conférencière a également dénoncé un climat d’insécurité lié à la « circulation illicite d’armes » et la prolifération des conflits intercommunautaires, non sans critiquer « le rattrapage ethnique » comme mode de gouvernance.
Toutes ces raisons ont poussé l’ACI à lancer une pétition depuis mi-avril 2019 qui a enregistré plus d’un million de signatures, selon l’oratrice. Cette pétition réclame un Dialogue Inclusif pour désamorcer tous ces facteurs confligènes avant les échéances électorales de 2020.
« Si rien n’est fait pour respecter la voix du peuple qui s’est exprimé à travers cette pétition, nous ferons un sit-in le 15 juillet 2019 devant le siège de l’Union Européenne », a-t-elle lancé, pour conclure.
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