Me Diallo Souleymane a formulé, à l’ouverture de l’audience de ce lundi, une requête, demandant la comparution des témoins de la défense.
Il s’agit de ‘’général N’goran Koffi Alfred, colonel Dosso, général Vagondo Diomandé, Méité Sindou, du Préfet de Police d’Abidjan, du Responsable des Renseignements généraux’’ dont les témoignages ‘’peuvent contribuer à la manifestation de la vérité’’, a estimé Me Diallo.
Selon lui, il est impensable que Méité Sindou, le président du comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro, le 23 décembre 2019 ne vienne pas dire sa part de vérité dans ce procès.
‘’Ces personnalités sont à Abidjan où elles vivent. Il n’y a pas de raisons qu’elles ne comparaissent pas. Car, nul n’est au-dessus de la loi’’., a-t-il soutenu.
Le ministère public et la partie civile ont réfuté cette demande arguant que ‘’nulle part dans le dossier, ces personnalités n’apparaissent. Elles ne peuvent prendre en cours des débats où elles ne sont mêlées’’.
Après une suspension d’un quart de l’audience, le président de la Cour a ordonné ‘’le rejet de la comparution de ces témoins’’.
La Cour a, également, reporté l’audience à mardi pour défaut d’avocat d’un des accusés, en l’occurrence, Félicien Sékongo qui comparaissait pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Aussi, le président de la Cour a promis de ‘’saisir le Bâtonnier à l’effet de commettre d’office un avocat à M. Félicien Sékongo pour qu’il soit interrogé en sa présence’’, soutient-il.
En juin 2021, Guillaume Kigbafori Soro, également ancien Premier ministre ivoirien a été jugé par contumace pour des faits qui remontaient à 2019 et condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne.
En effet, après six mois à l'étranger, Guillaume Kigbafori Soro devrait atterrir à Abidjan le 23 décembre 2019. Mais finalement, le vol de l'ex-chef de la rébellion ivoirienne a atterri au Ghana voisin, à Accra, craignant une ‘’arrestation à son arrivée à Abidjan’’.
Il a été accusé par la justice ivoirienne de fomenter un projet de déstabilisation de la Côte d’Ivoire où il devrait être candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Le bras droit de M. Soro, Kamaraté Koné Souleymane dit Soul to Soul avait été condamné à 20 ans de prison, là où l'ex-ministre des sports Alain Michel Agnima Lobognon, Rigobert Porlo Soro et Simon Yédjoussigué Soro ont pris 17 mois de prison.
Le Tribunal avait également décidé de la dissolution et de la confiscation des biens de Génération des peuples solidaires, GPS, le mouvement politique de Guillaume Kigbafori Soro.
Enfin, la justice ivoirienne a ordonné à M. Soro et à ses camarades de payer solidairement un milliard de francs CFA pour dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire.
Il s’agit de ‘’général N’goran Koffi Alfred, colonel Dosso, général Vagondo Diomandé, Méité Sindou, du Préfet de Police d’Abidjan, du Responsable des Renseignements généraux’’ dont les témoignages ‘’peuvent contribuer à la manifestation de la vérité’’, a estimé Me Diallo.
Selon lui, il est impensable que Méité Sindou, le président du comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro, le 23 décembre 2019 ne vienne pas dire sa part de vérité dans ce procès.
‘’Ces personnalités sont à Abidjan où elles vivent. Il n’y a pas de raisons qu’elles ne comparaissent pas. Car, nul n’est au-dessus de la loi’’., a-t-il soutenu.
Le ministère public et la partie civile ont réfuté cette demande arguant que ‘’nulle part dans le dossier, ces personnalités n’apparaissent. Elles ne peuvent prendre en cours des débats où elles ne sont mêlées’’.
Après une suspension d’un quart de l’audience, le président de la Cour a ordonné ‘’le rejet de la comparution de ces témoins’’.
La Cour a, également, reporté l’audience à mardi pour défaut d’avocat d’un des accusés, en l’occurrence, Félicien Sékongo qui comparaissait pour la première fois depuis l’ouverture du procès.
Aussi, le président de la Cour a promis de ‘’saisir le Bâtonnier à l’effet de commettre d’office un avocat à M. Félicien Sékongo pour qu’il soit interrogé en sa présence’’, soutient-il.
En juin 2021, Guillaume Kigbafori Soro, également ancien Premier ministre ivoirien a été jugé par contumace pour des faits qui remontaient à 2019 et condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne.
En effet, après six mois à l'étranger, Guillaume Kigbafori Soro devrait atterrir à Abidjan le 23 décembre 2019. Mais finalement, le vol de l'ex-chef de la rébellion ivoirienne a atterri au Ghana voisin, à Accra, craignant une ‘’arrestation à son arrivée à Abidjan’’.
Il a été accusé par la justice ivoirienne de fomenter un projet de déstabilisation de la Côte d’Ivoire où il devrait être candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Le bras droit de M. Soro, Kamaraté Koné Souleymane dit Soul to Soul avait été condamné à 20 ans de prison, là où l'ex-ministre des sports Alain Michel Agnima Lobognon, Rigobert Porlo Soro et Simon Yédjoussigué Soro ont pris 17 mois de prison.
Le Tribunal avait également décidé de la dissolution et de la confiscation des biens de Génération des peuples solidaires, GPS, le mouvement politique de Guillaume Kigbafori Soro.
Enfin, la justice ivoirienne a ordonné à M. Soro et à ses camarades de payer solidairement un milliard de francs CFA pour dommages et intérêts à l'Etat de Côte d'Ivoire.
Réagissant à ces condamnations, les avocats de la défense avaient dénoncé un "procès politique" en l’absence de preuves contre leurs clients. Ils ont dans la foulée décidé d’interjeter appel.
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