Cette semaine à La Haye, la Cour pénale internationale devrait faire comparaitre le général à la retraite Firmin Detoh Letho lors du procès de l’ex-président Laurent Gbagbo. Le militaire est, après le général Philippe Mangou, le deuxième haut cadre de l’armée à venir témoigner de son action au moment de la crise postélectorale de 2010-2011.
Après le chef d’état-major des armées, Philippe Mangou, c’est à l’un de ses subordonnés de l’époque, le général Detoh Letho, de venir témoigner au procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.
Cet ancien Saint-Cyrien, qui était à l’époque des faits commandant des forces terrestres ivoiriennes, va devoir, lui aussi, apporter sa version au sujet des événements meurtriers de 2010-2011.
Lui aussi sera probablement interrogé sur le rôle joué par les troupes régulières ivoiriennes, dans les tirs contre la marche sur la RTI des pro-Ouattara ou le bombardement du marché Siaka Koné à Abobo.
A ce titre, si le témoignage du général Mangou n’a pas permis d’établir clairement qui étaient les donneurs d’ordre des bombardements ou des tirs contre la foule, le général Detoh Letho sera peut-être plus précis, en fonction des débats menés par le procureur, puis la défense des deux accusés.
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