Comparaissant au procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé devant la CPI, le général Guiai Bi Poin est interrogé par Melissa Park du Bureau du Procureur de la CPI qui l’a cité à la barre. L’ancien et unique patron du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS). Dans la deuxième partie de l’audience de ce jour, le général a été invité à s’expliquer sur cette unité des forces de sécurisation, très redoutée, qu’il a dirigée depuis le 2 juillet 2005 jusqu’à la chute du régime Laurent Gbagbo.
C’est très à l’aise que le général a répondu aux questions de Mme Park. Notamment sur un courrier qui porte sa signature et le cache de l’école de Gendarmerie dont il était le patron à l’époque de la crise post-électorale. « Oui c’est ma signature et le cachet est celui de l’école de gendarmerie », a assumé Guiai Bi Poin. Il a expliqué que ce « courrier qui est là devant nous tous » était adressé à un responsable d’une des écoles de formation à qui il demandait la permission pour effectuer des essais de tirs d’armes. Ces armes, selon le témoin, venaient d’être réparées. Des armes que la Gendarmerie a prêtées au CECOS mais qui tombaient toujours en panne et qui n’ont vraiment pas servi. Il s’agit d’un Douille 7 et d’un AK47.
Guiai Bi Poin est allé jusqu’à donner gracieusement à la Cour la définition de grenades offensives et défensives, alors que selon lui, le CECOS n’avait pas ce type d’armement.
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