Le procès de Simone Gbagbo, poursuivie pour crimes de guerre et crimes contre, continue ne Côte d’Ivoire. Et alors que l’ancienne première dame continue à nier avoir un jouer un quelconque rôle lors de la crise post-électorale de 2010-2011, ils ont voulu rendre leur cliente plus humaine.
Loin de la femme dure, intransigeante et jusqu'au-boutiste, peinte par l'accusation, ou de la personne paranoïaque et impulsive décrite par des psychologues, c'est une Simone Gbagbo aux traits maternels et tolérants qu'ont voulu dessiner les avocats de l'ancienne première dame.
Ainsi, à propos des quatre années de détention à Odienné, dans le nord du pays, Simone Gbagbo raconte : « Au début, c'était difficile, les gardes avaient une attitude belliqueuse. Puis ils ont compris que je n'étais pas mauvaise. » Elle assure avoir fait à manger pour tous pendant ces longs mois, avoir appris aux enfants des gardiens à lire et compter. « Lorsque j'ai quitté Odienné, il y en a même qui pleuraient », livre Simone Gbagbo. Une bonne mère de famille identique à celle qu'elle était comme Première dame, défendent ses avocats.
Confrontée aux témoins
Comme depuis le début du procès, elle le jure, jamais elle n'a donné d'ordre militaire. Jamais elle n'a demandé à quelqu'un d'aller combattre. Jamais elle n'a appelé à la violence.
Déjà condamnée à 20 ans de prison et désormais poursuivie pour crimes contre l'humanité, Simone Gbagbo doit dans les jours qui viennent être confrontée à des témoins.
RFI
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