En octobre prochain, la Commission électorale indépendante (CEI) présidée par Coulibaly Kuibiert-Ibrahime va initier la révision de la liste électorale.
En attendant cette importante activité, l’institution chargée de l’organisation des élections en Côte d'Ivoire demeure sous le feu des critiques de l’opposition à un an de l’élection présidentielle d’octobre 2025.
En effet, évoquer le nom du président de la Commission électorale indépendante suffit à hérisser les cheveux des animateurs de l’opposition.
Ainsi, elle ne manque pas d’occasions pour s’acharner sur le magistrat hors hiérarchie et son institution. Une coalition née de la volonté de l'ex-première dame Simone Ehivet monte constamment au créneau pour, dit-elle, afficher ensemble la volonté commune de construire un groupement uni, solide pour obtenir des réformes en profondeur du système électoral. Le mode opératoire à chaque rendez-vous électoral est ainsi activé avec pour cible principale la Commission électorale indépendante et son président.
Aussi, continue-t-elle de réclamer un dialogue inclusif avec le pouvoir à l’effet d’aboutir à une réforme du processus électoral. Car, selon elle, la CEI actuelle est déséquilibrée et le listing électoral doit être absolument audité.
En réalité, ce combat engagé par les partis de l'opposition vise des objectifs bien précis avec en toile de fond la démission de l’ex-secrétaire général du Conseil Constitutionnel de la tête de la CEI. En tous cas, la phobie de Coulibaly-Kuibiert Ibrahime est bien réelle au sein de l’opposition. Qu'est-ce qui explique au juste cette peur bleue ? De toute évidence, les compétences du président de la CEI surtout sa maîtrise totale de la matière électorale y sont pour beaucoup.
En effet, l'opposition n’arrive jamais à prendre à défaut Coulibaly Kuibiert-Ibrahime sur ses différentes précautions. A l’aise sur tous les sujets, le président de la CEI a les arguments solides pour répondre à toutes les inquiétudes des uns et des autres.
De sorte qu’il séduit les Ivoiriens par sa compétence et son éloquence. Sur n’importe quel sujet concernant le processus électoral, il fait preuve d'une grande efficacité et d’une clarté sans pareille dans ses explications.
Sur les plateaux de télévision et au cours des rencontres avec les partis politiques, les organisations de la société civile ou avec des citoyens, le président de l'organe logé aux Deux-Plateaux apporte la lumière sur toutes les interrogations ou inquiétudes soulevées de part et d’autre. Ce qui n'est pas du goût de l’opposition.
Visiblement, elle est gênée par ce dynamisme et cet engagement à éclairer l’opinion nationale et internationale sur les actions de la CEI afin que tout le monde soit imprégné de la matière électorale et que tous comprennent les décisions prises par la CEI dans la conduite du processus électoral. C'est ce qui explique surtout la campagne de sensibilisation que mène la Commission électorale indépendante. Partout où il est passé, Coulibaly Kuibiert-Ibrahime a affiché la transparence dans ses activités.
Mais, il n’échappe toujours pas aux critiques acerbes et surtout sans fondement. “ On fait un mauvais procès à la CEI”, a tranché le président lors d’un entretien accordé au confrère Jeune Afrique. Lire la suite sur lepatriote.ci
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