Jeudi 16 août 2018, Kouadio Konan Bertin (KKB) a animé un point presse pour se prononcer sur la nouvelle donne politique et la réconciliation en Côte d’Ivoire. Dans son discours, lors de cette rencontre avec presse qui s’est tenue au lendemain de sa visite à Lida Kouassi, KKB a comme interpellé, mais de façon indirecte, le militant du FPI fraichement sorti de prison sur ses propos ethnophobes qui font jaser.
« J’appelle au rassemblement des Ivoiriens pour tracer les voies d’un nouveau développement harmonieux qui donne à chacune des filles et à chacun des fils de ce pays sa chance, qui ne laisse personne en rame du fait de son ethnie ou d’autres considérations revanchardes, qui offre à chacun la possibilité d’apprécier la bonté de la nation envers tous ses enfants, qu’ils soient du nord du sud, de l’est ou de l’ouest », a déclaré KKB. Les propos du militant du Pdci prennent le contre-pied de ceux tenus par Lida Kouassi.
En effet, alors qu’il recevait KKB parti lui exprimer son soutien, ses condoléances et l’inviter à œuvrer pour la paix, Lida Kouassi, en fin de propos, a jugé anormal que ce soit un Kouyaté qui représente les Dida à l’Assemblée nationale, que ce soit Adama Bictogo qui représente les Abbey à l’Assemblée nationale ou un Moussa qui représente les Agni à l’Assemblée nationale.
L’ex-ministre de Laurent Gbagbo estimait que, selon la géopolitique enseignée par Houphouët, ses disciples dont le RDR devraient faire élire des fils de chaque région à la tête desdites régions pour qu’ils représentent dignement leurs populations. Ces propos passent mal et fait couler beaucoup d’encre et de salive. KKB dont la visite a servi de cadre à ces paroles de Lida voulait certainement s’en démarquer.
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