Dr Boga Sako, président du FIDHOP (Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique), dénonce l’avènement de la 3e République. Dans un entretien qu’il a accordé à Ivoirematin.com, dimanche 20 novembre 2016, il se déclare rebelle à cette nouvelle République.
« Nous continuerons à revendiquer la Deuxième République : elle est plus légitime, parce que plus consensuelle, soutenue en 2000 par un pays tout entier, même malgré le « ET ». Une position qui s’assimile à une rébellion de la part de l’homme de droit. Et il ne s’en cache pas quand nous le lui faisons savoir.
« Vous dites juste ! Ce qui permettra aux uns et aux autres de bien voir qu’il existe plusieurs manières de se rebeller. Quand on aime son pays et ses compatriotes, on peut défendre les causes sociales, leurs droits face aux dictateurs au pouvoir, sans forcément prendre les armes (…) Oui, nous sommes des rebelles démocrates, face à l’une des pires dictatures africaines et même mondiales ! Et la Communauté internationale commence justement à s’en rendre compte. D’où les retraits en cascade de la CPI et surtout la condamnation du régime-Ouattara par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple, s’agissant de la CEI partiale et non crédible », affirme Boga Sako.
Il dit préférer ce type de rébellion que la prise des armes. « Les rebellions armées, comme celle que M. Ouattara a soutenue, selon les rebelles ivoiriens eux-mêmes, et que les membres du RHDP (dont le PDCI-RDA de Félix Houphouët-Boigny) cautionnent aujourd’hui, cette rébellion dont s’enorgueillit le sieur Guillaume Kigbafori Soro, dans un livre, a endeuillé la Côte d’Ivoire avec plusieurs centaines de morts. Et cette rébellion est la principale cause de la fracture sociale au sein de notre Nation, et ce, pour plusieurs générations encore. Ils ont fait du Nord de la Côte d’Ivoire l’enfer des fils et des filles du Sud », accuse le président du Fidhop.
César DJEDJE MEL
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