Vendredi 22 Novembre, 2024 - 10:06 AM / Abidjan +33
Vendredi 22 Novembre, 2024 - 10:06 AM / Abidjan +33
Politique

Réunion à Paris: Des jeunes féministes d’Afrique de l’ouest interpellent leurs chefs d’Etat

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
image-d-illustration

Des jeunes féministes d’Afrique de l’ouest ont fait une sortie lors de la réunion à Paris à l’occasion de la présidence française du G7. Leur déclaration.

Messieurs,

Nous, jeunes féministes d’Afrique de l’ouest, sommes aujourd’hui à Paris pour prendre la parole lors du « Women 7 Summit », grande réunion des mouvements féministes du monde entier, organisé à l’occasion de la présidence française du G7.

Cette année, la France a décidé de placer le G7 sous le signe de l'égalité femmes-hommes, et d’ouvrir le G7 aux pays du Sahel. Des décisions qui vont impacter la vie des femmes et des filles, partout dans le monde, y compris en Afrique de l’Ouest, vont être prises dans les semaines à venir.

De retour en Afrique de l’ouest, nous compterons sur vous, pour renforcer l’agenda pour les droits des femmes dans vos politiques nationales.

Par nos prises de parole à Paris, et par cette lettre ouverte, nous souhaitons porter la voix des « sans voix », pour que cette présidence française du G7 soit un grand moment d’engagement politique et financier en faveur des droits des femmes et des filles, mais aussi pour que l’Afrique de l’ouest prenne des mesures concrètes à la hauteur des changements de société, nécessaires pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes.

Chaque jour, des jeunes féministes comme nous, sensibilisent leurs amies, leurs parents ; elles plaident auprès des leaders religieux d’influence pour faire évoluer les mentalités et les comportements, mais aussi auprès des autorités, pour l’application stricte de la loi et pour l’augmentation des moyens financiers pour la lutte contre les inégalités liées au genre.

Nous, jeunes féministes de Guinée, du Mali, du Burkina Faso, du Bénin, de Mauritanie, du Niger, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, sommes en première ligne de la lutte pour les droits des jeunes filles. Et nous sommes en train de déclencher une révolution chez les jeunes filles.

Mais comment passer à la vitesse supérieure, lorsque nous n’avons aucun soutien, ni politique ni financier ? Notre mobilisation, à l’instar de toutes les mobilisations féministes partout dans le monde, y compris en Afrique de l’Ouest, est un parcours d’obstacles. Les menaces et le harcèlement sur les réseaux sociaux, les intimidations sont notre lot quotidien. Nos sujets dérangent, car il s’agit ni plus ni moins que de renverser des rapports de pouvoir inégalitaires ancrés profondément dans nos sociétés.

Lire la suite

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR