Les pro-Gbagbo divisés entre pro-Affi (Fpi modérés) et pro-Sangaré (Gbagbo ou rien) servent au monde un spectacle des plus inimaginables et honteux.
Alors que presque tous se réjouissent de la libération de leurs partisans et proches suite à l'amnistie accordée par le chef de l'État, Alassane Ouattara, eux sont toujours en train de se battre et se mordre. L'on aurait pensé qu'ils mettraient de côté leurs différends, leur égo, pour savourer à l'unisson ce moment qu'ils ont tous appelé de tous leurs vœux, que nenni !
Bien au contraire, ce sont des flèches qu'ils se lancent, des coups se servent. Étalant la dureté et la fermeté de leur coeur qui font dire à leurs adversaires que les pro-Gbagbo auraient été à leur place lors de la crise post-électorale qu'ils n'auraient pas eu le même traitement qu'ils leur accordent.
Illustration parfaite, Amadou Soumahoro a déclaré que l'exil sera leur destination si le FPI revenait au pouvoir. Les pro-Gbagbo méritent-ils de leur adversaire une grâce, eux qui sont incapables de se pardonner. Quelle faute les uns ont-ils commis à l'égard des autres qui soit plus grave que ce leur reprochent leurs adversaires, et qui ne peut être pardonnée?
Si, malgré leur position de vainqueur et les torts qu’elles ont subis, le camp Ouattara et les victimes se sont vu obligés, au nom de la réconciliation, les pro-Gbagbo auraient pu aussi s’efforcer de mettre balle à terre, ne serait-ce qu’un moment, au nom de la réconciliation. Et quand on sait que l'annonce de l’amnistie été faite depuis le 6 août, deux jours avant la libération des détenus politiques. Assez de temps donc pour s'accorder un simulacre d'entente.
Décidément, l’on constate qu’en temps de difficultés et même de joie, les pro-Gbagbo maintiennent le même esprit.
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