La Fidhop et de Graddh-Afrique s’élèvent contre la répression de la marche de l’opposition en Côte d’Ivoire, le jeudi 22 mars 2018 et la tenue des élections sénatoriales contre laquelle cette opposition manifestait. Le président de ces organisations, Dr Boga Sako Gervais, a fait savoir dans une réaction dont nous avons reçu copie, samedi 24 mars 2018..
« C'est ahurissant et révoltant de voir les traitements que les forces de l'ordre aux ordres de M. Ouattara et de son régime ont infligé aux manifestants pacifiques de l'opposition ivoirienne et aux journalistes.
Au nom de la FIDHOP et de GRADDH-AFRIQUE qui est membre de la coalition EDS, je condamne avec la dernière énergie toute cette barbarie inutile de certains agents des forces de l'ordre. Leur attitude inqualifiable n'honore guère ni le Chef de l'État Alassane Ouattara, ni la Côte d'Ivoire !
La FIDHOP et GRADDH-AFRIQUE exprime sa solidarité à tous les blessés lors de cette grande Marche du 22 Mars 2018, contre la CEI illégale et illégitime dirigée par le sinistre Youssouf Bakayoko.
Par leur détermination et leur bravoure, les femmes, les hommes et toute la jeunesse ivoirienne éprise de Démocratie a révélé à la face du monde la vraie nature du régime au pouvoir en Côte d'Ivoire depuis le 11 Avril 2011 : nous sommes bel et bien sous une Dictature !
Sinon, comment comprendre que les responsables de l'opposition aient rempli toutes les conditions administratives pour informer les autorités de leur manifestation et que le régime leur réserve un tel traitement barbare ? Pour nous, M. Ouattara ne veut pas d'opposition ; il rêve d'un retour au parti unique. C'est peine perdue !
L'appel que je lance au Chef de l'État Ouattara et à son gouvernement, c'est de Libérer immédiatement tous les interpellés ; dans l'intérêt de la paix et de la stabilité de notre pays. Parce que nous n'accepterons plus que le nombre des prisonniers politiques s'accroissent en Côte d'Ivoire !
À tous les amis Démocrates et Patriotes qui sont sur le terrain, je lance à tous l'appel à la Mobilisation pour faire tomber cette CEI, MAINTENANT !
De notre côté, en Europe ou aux États Unis, nous ferons le nécessaire pour alerter les dirigeants de certains pays, ainsi que des ONG internationales des Droits de l'homme et de Démocratie sur la situation qui prévaut en Côte d'Ivoire.
Cependant, que M. Alassane Ouattara et son régime retiennent que depuis la fin de l'ultimatum de la Cour Africaine des Droits de l'homme et des Peuples, toutes élections organisées par cette CEI, sont nulles et de nul effet. Par conséquent, les Sénateurs qui seraient élus ou nommés ne seront jamais reconnus !
Dr BOGA Sako Gervais
Président de la FIDHOP et de GRADDH-AFRIQUE
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