Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire se dit très « outré par la tournure méprisante et méchante que la politique a pris », en Côte d’Ivoire ces derniers jours ». Soro Guillaume l’a affirmé dans son dernier billet « trop c’est trop » qu’il a publié le mardi 11 juillet 2017.
Au terme d’un récit sur son enfance, d’où il ressort les valeurs qui le caractérisent, le président de l’Assemblée nationale déclare :
« Voilà, Chers Amis, l’homme adulte que cette enfance a formé. L’homme que je suis devenu. J’ai essayé de vous le brosser en trois épisodes.
Très tôt, j’ai hai l’injustice. J’ai détesté l’humiliation. Et cette passion de la justice n’a jamais quitté mon âme. Très tôt, j’ai compris que rien de grand ne peut s’obtenir sans efforts, sans peine, sans sacrifices conscients pour un monde meilleur. Je ne suis pas né avec une cuiller en or dans la bouche et je n’ai jamais daigné la recevoir de personne.
J’ai toujours essayé d’être utile à mon temps et pouvoir me regarder courageusement dans un miroir, chaque fois que nécessaire. Y compris pour reconnaître mes torts ou demander pardon à ceux que j’ai pu offenser. La douleur m’a appris que parfois, c’est encore en elle-même que l’homme se réalise. J’ai aussi découvert l’amour inconditionnel dans ma relation extraordinaire à ma défunte mère.
Tout comme j’ai compris qu’il ne sert à rien, dans la vie, de vouloir usurper la place d’autrui. IL vaut mieux être soi-même, s’accepter et s’assumer, progresser à la force de ses bras et avec la Grâce de Dieu, s’Il nous agrée. Personne ne peut durablement entraver le destin de son semblable.
S'il est légitime pour tout être humain de quérir un meilleur bien-être, il n'en demeure pas moins vrai que l'éthique doit être la boussole.
Quelquefois l'on tente coûte que coûte nier à la légitimité historique son rôle, en tentant de rembobiner le fil de l'histoire comme s'il ne devait pas exister.
Voici donc les valeurs qui ont imbibé mon âme. Pétri mon éthique. Forgé mon combat pour une Côte d’Ivoire meilleure. Et chaque fois qu’on a voulu les piétiner, on s’est vite aperçu que je ne me laisse pas faire quand j’acquiers la conviction que « Trop est trop ».
IL fallait peut-être ce détour par mon enfance pour que les uns et les autres comprennent pourquoi j'ai souffert et je suis outré par la tournure méprisante et méchante que la politique a pris dans notre pays ces derniers temps. Quelqu’un comme moi, qui a vécu ce que je vous ai raconté, ne peut pas accepter le mépris. IL a le devoir de dire : « Trop, c’est trop ! », et mieux encore, « Trop est toujours trop ! ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article