DÉCLARATION :
DEPUIS L’AVÈNEMENT AU POUVOIR DE M. ALASSANE OUATTARA, LE 11 AVRIL 2011, JAMAIS LES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME N’ONT ÉTÉ AUSSI PRÉOCCUPANTES EN CÔTE D’IVOIRE !
1- ENLÈVEMENTS ET ASSASSINATS D’ENFANTS :
Le phénomène des enlèvements et des assassinats d’enfants à des fins rituelles est devenu récurrent sous le régime-Ouattara ; tout comme celui des agressions quotidiennes des « Microbes».
En effet, révélé au grand jour à la veille des phases finales de la coupe d’Afrique des Nations de 2015 (trophée que les Éléphants footballeurs ont fini par remporter), ce phénomène perdure dans le pays et continuent de traumatiser les populations ivoiriennes.
Ainsi, après le cas du petit ‘’BOUBA’’ âgé de quatre ans qui avait ému toute la Côte d’Ivoire en Mars dernier, actuellement c’est la mort très suspecte du petit KONAN EXCEL CORNEILLE âgé de trois ans qui intrigue les Ivoiriens. Ce dernier cas interpelle surtout parce que le mis en cause, M. DJIRE Abdoul Aziz chez qui le corps de l’enfant a été retrouvé est laissé en liberté en attendant son procès.
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie politique) adresse ses condoléances à la famille éplorée ;
La FIDHOP condamne toutes les irrégularités dans les procédures judiciaires qui frisent le favoritisme ; et
La FIDHOP en appelle à la plus grande vigilance des Ivoiriens dans le dénouement de cette affaire.
2- INONDATIONS PRÉMÉDITÉES ET DÉGUERPISSEMENTS ABUSIFS :
Suite aux récentes inondations meurtrières survenues en Côte d’Ivoire et en recoupant les faits et les témoignages des victimes (voir rapport de l’Ong Forsci), la FIDHOP conclut que les responsabilités dans ces drames sont imputables, principalement, à l’État de Côte d’Ivoire, à travers son Ministère de la Construction et de l’Urbanisme.
De plus, face à la vingtaine de morts et les nombreux dégâts matériels causés, les aides apportées par le couple présidentiel aux sinistrés restent très dérisoires.
La FIDHOP encourage donc les victimes à porter des plaintes contre l’Etat de Côte d’Ivoire ; même s’il semble vrai que sous le régime-Ouattara la justice perd de plus en plus en crédibilité.
3- SAISINES D’ARMES DE GUERRE DANS DES DOMICILES :
Hier, c’était à Bouaké, au domicile du surnommé ‘’SOUL TO SOUL’’, que des tonnes d’armes de guerre avait été découvertes. Le Chef de l’Etat qui disait alors (par le truchement du Procureur de la République) ignorer cette cache d’armes avait fait déférer le mis en cause à la MACA et son procès est toujours attendu.
Aujourd’hui, c’est à Abidjan, au domicile du Procureur militaire Ange KESSY qu’une importante quantité d’armes de guerre est découverte.
Que va faire le Chef de l’État Alassane OUATTARA ?
4- PLUS FORT TAUX DE DEMANDEURS D’ASILE :
Selon les chiffres officiels des services français de l’immigration, la Côte d’Ivoire d’Alassane OUATTARA détient le taux le plus élevé des demandeurs d’asile. Et ceci reste valable dans la plupart des pays d’Europe, notamment en Italie.
Mais ce que l’on n’ose pas dire, c’est que les jeunes migrants en provenance de la Côte d’Ivoire sont, pour la grande majorité d’entre eux, originaires du Nord du pays, d’où se réclame M. OUATTARA.
Ceci constitue est paradoxe révélateur de la Mauvaise Gouvernance de ce régime que la Communauté internationale a fini par découvrir aujourd’hui.
AU TOTAL :
Lorsqu’un régime au pouvoir ne peut garantir la SÉCURITÉ des personnes, notamment des enfants, et des biens ;
Lorsqu’un régime se retrouve impuissant face à des inondations dont il est lui-même responsable en grande partie ; et qu’il s’adonne à des déguerpissements forcés, sans préavis ni assistance ;
Lorsqu’un régime ne peut garantir la Justice pour tous ses citoyens, de façon équitable, alors que ses barons sont impliqués dans des corruptions et des détentions illégales d’armes de guerre ;
Lorsqu’un régime ne peut plus garantir l’Avenir de la jeunesse du pays et pousse celle-ci à se sacrifier dans la méditerranée, etc. ;
UN TEL RÉGIME NE MÉRITE PLUS D’ÊTRE AU POUVOIR !!!
Fait à Rome, ITALIE, le 1er Juillet 2018
Dr BOGA SAKO GERVAIS
•Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
•Ex-Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
•Président de la Fondation Ivoirienne pour la Démocratie,
Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
•Ecrivain-Politique.
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