Le gouvernement appelle la population à garder confiance au Président Alassane Ouattara, après la condamnation, vendredi 30 décembre 2022, des 46 soldats ivoiriens à 20 ans de réclusion criminelle par la justice malienne, notant des avancées dans le dossier.
« Il faut faire confiance au chef de l’Etat. Sur ce dossier, nous avons noté quand même beaucoup d’évolutions », a exprimé, mercredi 04 janvier 2023, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, lors du compte rendu du premier conseil des ministres de l’année.
Il a ajouté que la Côte d’Ivoire a choisi la voie de la négociation et de la diplomatie dans le cadre de cette crise avec le Mali, et s’est résolument engagée dans cette voie.
« Le chef de l’Etat s’est montré optimiste et je voudrais que chacun, à commencer par les familles de ces soldats, fasse confiance au chef de l’Etat et garde le même optimisme », a-t-il souligné, se gardant de commenter les décisions de la justice malienne.
Les 46 soldats ont écopé également d’une amende de deux millions de FCFA pour des faits d’attentat et complot contre le gouvernement malien ainsi que d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat. Les trois femmes soldats, libérées le 3 septembre 2022, ont quant à elles été condamnées par contumace à la peine de mort plus 10 millions FCFA d’amende.
Ces soldats avaient été arrêtés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako, à leur descente d’avion. Selon les autorités ivoiriennes, ils étaient au Mali dans le cadre de la mission des Nations Unies de maintien de la paix, MINUSMA.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appelé à leur libération avant le 1er janvier 2023. Mais rien n’y fit. Le Président togolais, Faure Gnassingbé, médiateur dans cette crise, est arrivé ce mercredi 04 janvier pour tenter de trouver une solution. Il se rendra en Côte d’Ivoire, juste après. La médiation togolaise a démarré le 29 juillet.
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