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Politique

Tiburce Koffi explique ses éloges à Ouattara et traite des pro-Gbagbo de « mal élevés »

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Les éloges de Tiburce Koffi à l’endroit du président Ouattara fait réagir sur la toile. Beaucoup ne comprennent pas ce changement de posture. Lui qui écrivait en 2015 à Ouattara que « Laurent Gbagbo en prison, Henri Konan Bédié mis hors course par les textes, vous restez le dernier du trio infernal qui a conduit la Côte d’Ivoire dans la fournaise ».

Ou déclarait encore dans les médias français depuis son exil « (…) J’estime aujourd’hui que la Côte d’Ivoire est en droit de déposer plainte contre M. Ouattara parce qu’il est établi que c’est lui qui a financé la rébellion », a-t-il indiqué. « Les rebelles eux-mêmes ont avoué que c’est lui qui leur a acheté les armes. Au nom de quoi monsieur Gbagbo seul doit se retrouver à la Haye? Henri Konan Bédié et M. Ouattara doivent pouvoir se retrouver la Haye à côté de M. Gbagbo. Ce sont les trois criminels en Côte d’Ivoire »

La raison de ses éloges

« Le plus grand crime de ces gens-là (pro-Gbagbo) c'est leur fainéantise. Alassane Ouattara est un bosseur. Ses qualités de dirigeant et de technocrates compétents sont avérées. Je ne suis pas en Côte d'Ivoire, mais les échos des travaux de grande envergure qu'il a engagés me parviennent. Et mon pays a besoin de ces choses ; pas le bavardage inutile. Mais le chantier, la culture du rendement, le développement de la route qui désenclave, libère l'Homme en permettant le déplacement, le Mouvement sans lequel une société se fige et se sclérose. Et le fait d'avoir été viré d'un poste ne peut pas me conduire à nier ces qualités-là du chef d'Etat ivoirien.

Pas pour de l’argent

Soyons sérieux quand même. Tiburce Koffi ne meurt pas de faim - il ne mourra jamais de faim! Notre pays revient de loin : près de 6 années de politique xénophobe et peu productive (sous Bédié - 1994-1999) ; 10 années de récitals de versets bibliques, de propagande idéologique, d'exaltation malsaine d'un patriotisme décadent, xénophobe et violent, ont ravagé ce pays. Au total : 15 années sans défi infrastructurel majeur. En moins de 5 ans, nous voyons ce que le nouveau chef a réalisé. Pourquoi ne voulez-vous pas que nous autres, libres penseurs, ne reconnaissions pas la qualité du travail ?

Toujours égal à lui-même !

Conclusion : vous voyez bien donc, que je ne suis pas du tout celui qui critique un régime parce qu'il a perdu un poste. Parti de la Bibliothèque nationale, j'ai soutenu Gbagbo pendant 5 ans jusqu'à la rupture en 2006. Viré de l'Insaac (pour avoir critiqué le régime), je continue de soutenir le travail du Président Ouattara - comme je le faisais avant. Donc je suis resté STABLE dans mes idées. Franchement, quel est votre problème ? "

Même sous Gbagbo

« J'ai rendu démission de la Bibliothèque nationale à l'issue d'une grève de la faim pour protester contre le peu d'intérêt que le régime accordait au livre. C'était en 2001. En 2002, le Président Gbagbo m'a recruté dans son cabinet au titre de Conseiller technique à la Culture. Tu peux tirer la conclusion toi-même. Mais les fanatiques de Gbagbo sont tellement cons que dans 3 jours, ils répéteront ces mêmes contrevérités. Ce sont des falsificateurs.

INSAAC. J'ai publié mon livre critique avant d'être limogé. Ce n'est pas parce que j'ai été limogé que je critique ; mais parce que je critique que j'ai été limogé. Et ceci est vérifiable aussi. C'est tellement simple à comprendre que je me dis qu'il faut vraiment être d'une rare stupidité pour ne pas comprendre ça.

Puis Tiburce de réagir à une interpellation de l’internaute Akeke Williams Roger

A ce dernier, il dit : « Demande un peu aux fanatiques de Gbagbo qui vouent cette haine tenace contre Ouattara. Que s'est-il passé entre Gbagbo-le-Messie et Ouattara ? Je pose la question car tous étaient des alliés et amis de Ouattara. Que s'est-il donc passé pour qu'ils en arrivent à un tel niveau de haine ? Nb : cette haine précède le scrutin de 2010.

Ils juraient tous par Ouattara

 
De 1994 à 1999, ils ne juraient tous, que par Ouattara. Que s'est-il donc passé pour que, brusquement, cet homme soit devenu leur ennemi ? Un jour, les Refondateurs et leurs zombies nieront avoir signé l'Accord de Ouaga. Aujourd'hui, ils vont jusqu'à dire que c'est la France qui a obligé M. Gbagbo a signé un tel accord qui consacrait en réalité la fin de son règne. Soro s'est montré politiquement plus mûr que lui.

Gbagbo « n’est responsable de rien ! »

Les refondateurs et autres zombies de l'Église du Saint Sauveur Gbagbo ne sont responsables de rien. Gbagbo n'est responsable de rien. Tout est de la faute de Chirac, Camdessus, Alassane Ouattara, la France ! N'importe quoi. Retenez ceci : un dirigeant qui n'est responsable de rien n'est donc pas un dirigeant. Car diriger, c'est être responsable de....
 

Ses suiveurs ont disparu

Où sont passés tous ces grands journalistes de Fraternité Matin, qui ne juraient que par le nom de Gbagbo sous le règne de ce dernier ? A part Ferro Bailly, où sont les autres ? A part Serge Kassy et Gadji Celi, où st passés tous ces artistes musiciens qui chantaient ces louanges ? Où sont passés ces intrépides Jeunes patriotes d'hier ? Illusion ! Illusion et illusion. Vanités de Prince devenu fou par le pouvoir ; ce pouvoir qui, comme la richesse, ne désagrège que les âmes fragiles peu préparées à ces choses. Ils ont perdu tous leurs biens matériels, en même tps que leur illusoire invulnérabilité.

Son combat pour la libération de Gbagbo

Mais le philosophe décrié a conservé intactes ses biens : la faculté de spéculer, de poétiser le monde, la guitare et le jazz, le théâtre... Et il triomphera de votre cécité et de vos bêtises.
Ne m'emmerdez plus avec vos histoires de Gbagbo. Oui, je suis prêt à soutenir toute action diplomatique allant dans le sens de sa libération. Et ici, je n'hésite pas à me servir de la petite surface de sympathie que j'ai dans quelques milieux intellectuels, diplomatiques et artistiques pour faire passer la thèse du procès injuste et dangereuse pour l'équilibre du pays... Je le fais par conviction ; et non pas parce que j’en attends du fric de la part de M Gbagbo. Pendant ce temps, de nombreux militants qui ont profité de lui portent des masques pour raconter n'importe quoi sur Facebook ! Des ignorants que nul ne connaît nulle part, et qui n'auront jamais aucune audience ! De petits cafards que J'aurais écrasés sous mes pas sans même entendre le bruit de leurs estomacs crevés, se permettent de me couvrir d'injures ! Ça ne va pas, chez vous ? Mal élevés ! », s’en prend Tiburce Koffi aux pro-Gbagbo.

 

César DJEDJE MEL

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