Mathias Kacou, un ex-compagnon de Guillaume Soro, à la Fesci, syndicat estudiantin, désavoue l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, qui a alerté sur une tentative d’arrestation le visant, à l’aéroport d’Istanbul.
Animant un point de presse, ce lundi 5 novembre 2023, à la Maison de la presse, au Plateau, Mathias Kacou, président du Parti progressiste socialiste (PPS) s’en est voulu à Soro Guillaume qu’il accuse de jouer de subterfuges pour accuser le gouvernement ivoirien de tous les maux.
Selon Mathias Kacou, le président de Générations et peuples solidaires (GPS), Guillaume Soro, est « jaloux de l’atmosphère de paix qui règne dans le pays », raison pour laquelle il mène « des actions subversives avec sa bande afin de déstabiliser la Côte d’Ivoire ».
« Ignoré par les Ivoiriens, l’opinion nationale et internationale, Soro Guillaume a encore fait parler de lui par la victimisation en fabriquant de toute pièce un scénario d’arrestation, accusant ainsi un pouvoir politique éclairé, démocratique, respectueux du droit international et humanitaire », a-t-il dit.
Dans une note sur sa page Facebook, intitulée « un commando présent à Istanbul pour kidnapper M. Soro », GPS a annoncé que « l’arrestation était prévue pour ce jour même (3 novembre 2023) à 11h35 (heure de Turquie) à l’Aéroport International de Turquie ».
Selon le GPS, « une escouade de policiers ivoiriens dirigée par la procureure générale près la Cour d’appel d’Abidjan, Mme Nayé Henriette épouse Sori, était en Turquie pour procéder à l’enlèvement et à l’extradition de M. Guillaume Soro ».
Pour Mathias Kacou, ce serait « une manœuvre mise en route par l’ex président de l’Assemblée nationale pour exister politiquement », insistant que M. « Soro pour exister politiquement, vient encore de se faire ridiculiser par la plus mauvaise manière par des révélations contradictoires cousues de fil blanc ».
Le président du PPS souligne, par ailleurs, que « le président de la République et son gouvernement sont au travail pour le bonheur des Ivoiriens qui leur ont renouvelé leur confiance à l’occasion des élections locales récentes ».
« Laissons donc Soro errer et continuons de construire notre beau pays sous le leadership d’un président de vision dont la valeur est mondialement reconnue », a-t-il asséné, invitant son ex-compagnon de lutte à emboiter le pas du dialogue en reconnaissant d’abord ses fautes et en requérant le pardon.
« M. Soro (en exil depuis 2019) gagnerait à être humble et à demander pardon à tous ceux qu’il a trahis, y compris ses anciens compagnons de lutte et à demander pardon publiquement au président de la République », a déclaré Mathias Kacou.
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