Dans un communiqué, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale attire l'attention des jeunes femmes sur la fiabilité très relative des méthodes de contraception naturelles.
En France, environ 1 femme sur 10 a recours à une méthode de contraception « naturelle ». Méthode Ogino, méthode du retrait, méthode des températures... Principalement basées sur une observation du cycle menstruel, ces techniques ancestrales reviennent surtout en force chez les plus jeunes.
Problème : dans un communiqué publié ce 22 février 2018, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM) alerte sur la fiabilité très relative de ces méthodes contraceptives « naturelles »... Selon les experts, ces techniques auraient en réalité un taux d'échec compris entre 17 % et 20 %.
Les experts n'hésitent pas à qualifier de « leurres » ces méthodes qui « nous font revenir très en arrière ». Explication : « il n'est pas toujours simple de repérer la période d'ovulation. La femme n'est pas un « robot » et ne fonctionne pas toujours comme un métronome ».
PRENDRE LA PILULE, UN « ACTE CONTRAIGNANT » VERS 19-20 ANS
Pourquoi les jeunes filles sont-elles si attirées par ces méthodes de contraception « naturelles » ? La FNCGM propose une hypothèse : « on s'aperçoit que les jeunes femmes prennent une contraception orale vers 15 - 16 ans, puis vers 19 - 20 ans, étudiantes, pas de vie de couple, une sexualité plus ou moins épisodique, elles s'arrêtent de prendre la pilule qui à leurs yeux n'est plus considérée comme quelque chose de facilitant mais plutôt comme un acte contraignant ».
« Il est donc important de rappeler aux jeunes femmes qu'il existe d'autres méthodes contraceptives que la pilule, les gynécologues sont à l'écoute de ces jeunes femmes qui désirent une vraie sécurité et une amélioration de leur confort de vie. Nous pouvons alors leur proposer différentes contraceptions comme l'anneau vaginal, le patch contraceptif ou encore le nexplanon, ou le DIU au cuivre ou hormonal... » Message reçu !
Topsante.com
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article