Le Prof. Mamadou Koulibaly (LIDER) a rencontré, lundi 6 mai 2019, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (Cnop) et l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire (Unppci) pour échanger sur son projet de société en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2020.
Accompagné par le Délégué National à l’économie Richemond Seri, le pharmacien militant LIDER Daniel Konan, et sa Conseillère Exécutive Nathalie Yamb, le Professeur a remercié le Dr. Arounan Diarra, Président du Cnop, et le Dr. Kanigui Ouattara, Président de l’Unppci, pour avoir donné suite à sa demande d’audience.
Il s’agissait pour LIDER de discuter avec les professionnels du secteur, car ainsi que l’a exposé d’entrée de jeu Mamadou Koulibaly: «Lorsque je parcours le pays, que ce soit en ville ou à l’intérieur, au nord, à l’ouest, au sud, à l’est ou au centre, les populations ont deux préoccupations qui sont les mêmes partout: l’école et la santé. Ce sont, avec la réforme foncière, le régime parlementaire et le franc cfa, les piliers de mon projet de société pour la Côte d’Ivoire.»
Après une présentation de l’Ordre, qui compte 2144 pharmaciens et de l’Union, qui a 1030 membres, leurs organisations, missions et l’évolution réglementaire, de la colonisation jusqu’à ce jour, le sujet qui a suscité la rencontre a été abordé de plein pied: le médicament, sa qualité, sa disponibilité et son accessibilité autant géographique que financière.
Les avancées du secteur, les chantiers en cours et les défis rencontrés ont été discutés, et les vues ont convergé autour des deux axes inscrits dans le projet #MamKoul2020: L’industrialisation locale appuyée par les pouvoirs publics et l’investissement dans la recherche et le développement. «A partir d’un certain moment, c’est une volonté politique» a confirmé le Dr Diarra, qui a également évoqué le problème des faux médicaments (4 usines clandestines ont été fermées à Abata, Marcory, Rue des Jardins et Plateau Dokui), le marché Roxy d’Adjamé et également la présence de centres de santé illégaux sur le territoire, dont les médecins prescrivent parfois des médicaments illicites et dangereux.
Comme le soulignait récemment le Délégué National à la santé de LIDER Jean-Charles Wognin, la question de fond est: «Comment améliorer l’accès aux médicaments dans un pays où : 96% des produits pharmaceutiques sont importés, 46% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, 80% de la population a recours à la pharmacopée locale ? En Côte d’Ivoire, les chercheurs ont identifié plus de 1.400 plantes médicinales. Il faut des moyens considérables pour extraire ces molécules, réaliser des tests pré cliniques et cliniques, produire et distribuer les médicaments en respectant les normes internationales de qualité. L’implication des autorités est indispensable. A LIDER, nous croyons à l’utilité de la recherche et développement, avons la volonté politique d’y investir, et c’est à la résolution de ce genre d’équations que le projet de société #MamKoul2020 répond, qui créera des opportunités aussi bien pour les multinationales que pour les pme et les start-up locales, et sera bénéfique aux populations, de façon préventive comme curative.»
Source Lider
N.B: le titre est de la rédaction
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