Petrobras, du nom de la compagnie pétrolière de l'Etat, et les accusations de l'opposition contre la présidente Dilma Rousseff, déstabilisent le pays depuis des mois. Dans ce contexte, l'ancien chef de l'Etat Lula va-t-il entrer au gouvernement ? C'est en tout cas ce qu'il a annoncé samedi 2 avril lors d'un rassemblement de soutien à Dilma Rousseff, menacée de destitution.
Des dizaines de milliers de militants du Parti des travailleurs (PT) avaient bravé la pluie pour manifester leur soutien à Dilma Rousseff. Un rassemblement organisé à Fortaleza, dans le nord-est du pays, l'un des fiefs historiques du Parti des travailleurs.
L'ancien président Lula est monté sur la tribune accompagné de députés et de gouverneurs du PT. Il incarne désormais le combat contre la destitution de Dilma Rousseff.
La présidente brésilienne avait voulu faire entrer Lula au gouvernement, en le nommant chef de la maison civile, l'équivalent de Premier ministre. Mais un juge de la Cour suprême a annulé cette décision estimant qu'elle allait permettre à l'ancien président d'échapper aux investigations de la police.
Lula, visé par deux procédures judiciaires, ne compte pas renoncer. « Jeudi prochain, si tout va bien, et si la Cour suprême donne son accord, jeudi prochain, je prendrai mes fonctions comme ministre ! »
Très critiqué par l'opposition, Lula participe activement en ce moment aux négociations entamées par le Parti des travailleurs au Parlement. Objectif, tenter de convaincre les députés de voter contre la destitution de Dilma Rousseff. Un vote décisif qui devrait intervenir d'ici mi-avril.
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