« L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique central à la traîne » dans la lutte contre le VIH/Sida. C’est le sous-titre d’un des paragraphes de l’article du communiqué de l’Onusida relatif à la publication de son dernier rapport, mercredi 18 juillet 2018, à Paris, France.
L’organisme des nations unies pour la lutte contre le VIH/Sida affirme que « En 2017, seulement 26 % des enfants et 41 % des adultes ont eu accès au traitement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, contre 59 % des enfants et 66 % des adultes en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Depuis 2010, le nombre de décès liés au sida a diminué de 24 % en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, contre 42 % en Afrique de l’Est et australe. »
Le Nigeria est le mauvais exemple, à en croire Onusida.
« Le Nigeria concentre plus de la moitié (51 %) de la charge de morbidité du VIH dans la région et peu de progrès ont été réalisés en matière de réduction des nouvelles infections à VIH ces dernières années. Les nouvelles infections à VIH n’ont diminué que de 5 % (9000) en sept ans (passant de 179 000 à 170 000). Seule une personne vivant avec le VIH sur trois est sous traitement (33 %), même si la couverture du traitement contre le VIH a augmenté par rapport à seulement 24 % il y a deux ans », relève Onusida.
Cependant, parmi les pays qui ont atteint les cibles 90-90-90, figurent des pays africains.
« Six pays, le Botswana, le Cambodge, le Danemark, le eSwatini, la Namibie et les Pays-Bas, ont atteint les cibles 90-90-90 et sept autres pays sont en bonne voie de les atteindre. Le fossé le plus large est celui du premier 90 : en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, par exemple, seulement 48 % des séropositifs connaissent leur statut sérologique », lit-on dans le communiqué de l’Onusida.
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