L’orgasme, ce point culminant d’un rapport sexuel, où l’excitation est à son comble et les deux partenaires arrivent enfin à se laisser aller à ce sentiment de jouissance et de plénitude.
Cependant, les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à ce phénomène. Ayant plus de difficultés à y arriver que leurs partenaires masculins, celles-ci optent parfois pour la simulation.
Découvrons ensemble les raisons qui poussent une femme à faire semblant d’atteindre l’orgasme.
L’avis de la science
Voulant savoir si les femmes simulaient l’orgasme, et si oui pourquoi, des chercheurs ont demandé à 15 femmes âgées entre 19 et 28 ans de répondre à cette question, et 13 d’entre elles ont affirmé l’avoir déjà fait.
Quant aux raisons qui les poussé à agir ainsi, Dr. Monika Stlezl, co-auteur de cette étude, dont les résultats ont été publiés dans le journal Sexualities, explique que c’est parce qu’elles sont fatiguées, ne veulent pas blesser l’égo ou les sentiments de leur partenaire ou craignent de paraître complètement désintéressées par le sexe. Elle ajoute aussi que les femmes ont du mal à dire à leur partenaire qu’elle « n’y prennent pas plaisir ».
Donc, quand une femme se soucie des sentiments de son partenaire et a peur de le blesser, elle aura tendance à croire que le fait de le repousser, de lui dire qu’elle n’en a pas envie ou que ce n’est pas assez bien pour elle serait plus blessant pour lui que le fait de simuler son orgasme.
Mais pour vous aider Messieurs à mieux comprendre vos chéries et à les faire grimper – réellement – au septième ciel, voici quelques conseils pratiques à adopter.
Quelques conseils pour aider une femme à atteindre l’orgasme :
Être attentif à ses réactions
Selon Emily Morse, sexologue, un homme doit toujours être sensible aux réactions physiques de sa partenaire, surtout si c’est lui qui prend l’initiative d’entamer l’acte sexuel. En plus de ce qu’elle dit, il doit prendre en compte les changements de sa respiration, l’augmentation de sa tension musculaire, sa façon d’embrasser, etc. pour comprendre si elle est vraiment intéressée ou si elle le fait pour lui faire plaisir.
Ainsi, si elle reste inactive, ne cherche pas à se blottir contre lui, ne le caresse pas ou n’essaie pas de l’aider à se déshabiller, c’est qu’elle n’en a pas envie. Le mieux serait donc de reporter, en l’attente de jours meilleurs.
Bannir de son vocabulaire, les expressions comme « tu y es presque ? » ou « tu as eu ton orgasme ? »
En entendant ce genre de question, l’attention de la femme est déplacée vers l’orgasme, ce qui l’empêche de savourer l’intimité et le plaisir du moment présent. D’après Dr.
Debby Herbenick, directeur du Center for Sexual Health Promotion de l’Université d’Indianna, ceci lui mettra la pression et lui fera comprendre que l’acte sexuel serait un échec si elle n’arrive pas à atteindre l’orgasme. Évidemment, ce stress et ces angoisses réduisent la connexion et l’intimité qui vous lient et qui, probablement, sont ce qu’il y a de plus important aux yeux de votre partenaire.
Se concentrer sur les préliminaires
Oui, encore et toujours ! Les préliminaires sont une étape très importante pour aider une femme à jouir. En prenant tout le temps nécessaire pour la mettre à l’aise et s’attarder sur ses zones érogènes, l’homme permet à la femme de se détendre et d’être bien lubrifiée, ce qui préviendra les douleurs pendant la pénétration et augmentera ses chances d’atteindre son orgasme.
Parler du sexe en dehors de la chambre à coucher
La communication est très importante au sein du couple, surtout quand il s’agit de leur sexualité. D’après Morse, le mieux serait de le faire de manière spontanée, décontractée et positive. Le couple pourra donc discuter des points positifs à booster et des nouvelles techniques à adopter ou à essayer, autour d’un bon petit-déjeuner, pendant une promenade à pieds ou en voiture. D’ailleurs, quand un homme montre qu’il s’intéresse au plaisir de sa partenaire, ceci renforce leur intimité et aide celle-ci à atteindre plus facilement son orgasme, d’après ce qu’affirme une étude scientifique publiée en 2015.
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