On parle de « prématurité » lorsque l'accouchement survient avant 35 semaines de grossesse (ou 37 semaines d'aménorrhée), et de « grande prématurité » lorsque le bébé arrive entre 6 et 7 mois de grossesse et de « très grande prématurité » lorsque la naissance intervient avant six mois de grossesse. Le fait qu’un enfant naisse de façon prématurée, n’est pas toujours bénéfique pour lui, car cela le prédispose à certaines maladies ou déficiences.
Ainsi, les bébés qui naissent « trop tôt » ont des capacités physiques moins importantes que la moyenne, présentent souvent des retards de croissance, ont plus de risques de développer un diabète de type 2, souffrent davantage de la grippe, etc.
Un risque accru de TDAH
D'après une nouvelle étude coordonnée par la American Psychological Association, les enfants prématurés seraient également plus exposés aux troubles mentaux. Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont suivi 2712 bébés nés prématurés et dotés d'un faible poids de naissance (entre 900 grammes et 1 kilogramme) durant 26 ans (entre 1990 et 2016) et dans 12 pays, parmi lesquels la France, les États-Unis et le Canada.
Cette observation à grande échelle a permis plusieurs découvertes : durant l'enfance, les bébés prématurés auraient ainsi davantage de risques de développer un TDAH (trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) . À l'âge adulte (vers 30 ans), ils souffriraient également davantage d'anxiété, de dépression et/ou de troubles relationnels. « Ces troubles pourraient être liés aux conditions difficiles de l'accouchement et au stress post-natal vécu par l'enfant » suggèrent les scientifiques.
Avec Topsante
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