Tous les ivoiriens savent de quoi il s’agit quand on emploie le terme ‘’kplo’’. Entendez par là, la peau de vache brûlée. Cet aliment est très prisé en Côte d’Ivoire. On le retrouve généralement dans les sauces qui accompagnent le ‘’placali’’, un met national à base de semoule de manioc, qui fait le bonheur des papilles gustatives.
Mais selon un nutritionniste interrogé par Soir info, le ‘’kplo’’ apporterait plus de plaisir dans la bouche que de bien-être au corps. «…il n’y a aucune valeur protéique. Quand vous mettez le ‘’kplo’’ dans votre sauce, il n’y a ni glucide, ni lipide. C’est pourquoi lorsqu’on tue une vache, on enlève la peau pour faire d’autres produits », explique Kouassi Jules.
Le spécialiste va plus loin dans ses propos, et révèle que la consommation excessive de cet aliment, peut avoir de graves incidences sur la santé, vu que à l’en croire, la peau de vache brûlée que nous consommons couramment en Côte d’Ivoire est traitée et faites dans de mauvais conditions d’hygiène. « Mois même j’ai eu à parcourir des endroits où l’on brûle cette peau, et j’ai fait le constat, qu’après avoir brûlé, on l’expose dans de l’eau, à lagune, pendant une semaine, pour ramollir la peau, et la mettre sur le marché…Nous savons ce qui se passe dans la lagune d’Abidjan », informe le spécialiste.
En clair, Kouassi Jules déplore le mode hygiénique employé pour la préparation du ‘’kplo’’ avant qu’il soit mis sur le marché. « Même si on dit que ça ne tue pas africain mais à la longue, il y a des effets nocifs sur la santé si ce n’est pas hygiénique », poursuit-il.
Cependant, si vous voulez consommer le ‘’kplo’’, le nutritionniste préconise de « la tremper dans de l’eau tiède javelisée pendant un temps, à peu près cinq minutes. Vous pouvez la nettoyer, et je pense qu’à ce moment, on peut la consommer sans histoire », conseille-t-il.
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