Les dirigeants de la société arabe des industries pharmaceutiques (SAIPH), leader dans le secteur pharmaceutique en Tunisie ont décidé d’implanter leur entreprise en Afrique subsaharienne. C’est ainsi qu’ils ont acquis trois (3) hectares de terrain à la zone franche de Grand-Bassam. Sur ce terrain, ils ont procédé le lundi 12 juin dernier à la pose de la première de la filiale de leur fabrique, SAIPH Ivoire.
Selon le président du conseil d’administration de SAIPH, le Dr Mohamed Khalil, c’est plus de dix (10) milliards francs CFA qui ont été mobilisés pour la construction de SAIPH Ivoire qui est en réalité une usine de fabrication de médicaments injectables. Auparavant, le PCA de SAIPH et son directeur général ont procédé à la signature d’agrément avec Woi Messe et Philippe Pango, respectivement PCA et DG du village des nouvelles technologies (Vitib Sa).
« SAIPH Ivoire participera au développement de l’industrie pharmaceutique ivoirienne. Nous allons fabriquer les médicaments de première nécessité dans le cadre du partenariat sud-sud. Les travaux vont être accélérés et SAIPH Ivoire entrera en production fin 2018 et la commercialisation commencera dès l’entame de 2019 avec une capacité de production de 30 millions de boites. La bonne nouvelle, c’est que les 150 employés seront des Ivoiriens. C’est important de donner un médicament mais un médicament de qualité » a déclaré le PCA de SAIPH. Le PCA du Vitib, Alphonse Woi Messe a exprimé sa gratitude aux Tunisiens pour avoir choisi la Côte d’Ivoire.
Il a alors fait savoir aux dirigeants de SAIPH qu’ils bénéficient de tous les droits et avantages de la zone franche de Grand-Bassam. « Le Vitib est en train de se positionner comme l’un des plus grands hubs pharmaceutiques d’Afrique de l’ouest. L’agrément que nous vous accordons permettra à l’entreprise de bénéficier de régimes spéciaux douaniers et fiscaux » a déclaré le PCA du Vitib. Plusieurs personnalités ont pris part à la signature d’agrément et à la pose de la première pierre de SAIPH Ivoire.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article