Quelque 160 emplois au profit des femmes et jeunes sont créés au sein d'une unité de transformation de l'anacarde mise en place à Daloa par des Ivoiriens et un couple américain, en vue d'y aider à endiguer le chômage et les velléités d'immigration irrégulière, a fait savoir, lundi, le représentant de L’association internationale de développement (IDA) en Côte d’Ivoire, Yao Jean-Louis dans un entretien à l'AIP.
"Notre stratégie est la transformation participative. Habituellement, une industrie vient s’installer, et les paysans y envoient les produits pour la transformation. Mais dans notre unité, la transformation commence à partir du village. Le paysan envoie un produit semi-fini", a expliqué M. Yao.
Les villages participent ainsi à la vie de l'unité de transformation de la noix de cajou à travers de petites unités créées dans les villages, et qui embauchent 90 personnes.
La PME installée à Daloa envisage d'exporter ses produits vers les Etats-Unis, l’Europe et l’Inde, a fait savoir le représentant de l’association internationale de développement (IDA) en Côte d’Ivoire.
Premier producteur mondial d’anacarde depuis 2015, la Côte d’Ivoire prévoit une production d’environ 750.000 tonnes en 2018. En 2017 elle a produit 711.236 tonnes de noix de cajou pour une prévision de 715.000.
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