Les planteurs de palmier à huile ont décidé de s’unir pour leurs intérêts et sauvegarder leurs terres. Aussi ont-ils marqué cet élan de solidarité et d’entente le 9 mai, à Adiaké, à travers une assemblée générale constitutive.
Les travaux de cette rencontre ont permis de dénommer leur association: le collectif des Planteurs de palmiers à huile de Côte d’Ivoire (Pphci).
Tout comme les textes fondateurs ont été lus et adoptés par les planteurs de palmiers à huile d’Adiaké, de Bonoua, de Kotoagnuan, de Saykro et de Tiapoum…
Face à ses pairs planteurs, le nouveau président élu, M. Assouan Nyanmi Georges, a remercié l’assistance pour la mobilisation et la confiance à lui accordée. Ainsi a-t-il rappelé l’objectif de leur collectif qui reste la défense de leurs droits et intérêts face à toutes sortes de prédateurs et la lutte pour leur bien-être.
Il a profité de l’occasion pour présenter les 13 commandos de son bureau. Ils vont s’atteler à faire face au conflit qui oppose une huilerie de la sous-préfecture d’Assouba et les planteurs de palmiers à huile. Qui, selon lui, ont leurs terres abusivement exploitées par cette société agro-industrielle, spécialisée dans la culture et la transformation du palmier à huile. Malheureusement, confie-t-il, ne respecte pas le contrat emphytéotique signé depuis 2011, avec les planteurs.
Il a ajouté que les jours à venir, il demandera à cette société, au nom de ses camarades, de les laisser faire la récolte afin de connaître la masse réelle avant livraison, sinon ce sera une rupture générale des contrats.
En attendant, il lance un appel à toutes les bonnes volontés pour les aider dans ce conflit.
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