Peut-on manger le bouillon Maggi sur de l’attiéké, comme cela se voit dans les garbadromes en Côte d’Ivoire ? Le sujet fait polémique au sein de la population qui accuse le bouillon d’être source de certaines maladies telles que l’hypertension.
La question a donc été posée à Alain Assou, responsable de la cuisine d’application de Nestlé Côte d’Ivoire, producteur du bouillon Maggi et leader dans ce domaine. C’était lors d’une visite de la fabrique située à Yopougon zone industrielle, en août dernier lors d’une journée portes ouvertes. « Oui, on peut manger le Maggi sur l’attiéké, mais à proportion ! », a-t-il répondu.
La réponse est la même lors d’une autre visite effectuée, mardi 30 octobre 2018, dans la même fabrique.
Selon les fabricants de Maggi, le bouillon est fabriqué à base de sel, plus de 50%, auquel on ajoute du glutamate, du sucre, et d’autres ingrédients de cuisine traditionnelle. Par conséquent, le consommer avec du sel constitue un excès de sel. Par exemple, il est conseillé deux tablettes dans un repas de quatre personnes.
Le responsable de la cuisine d’application a démenti tout danger que pourrait constituer le bouillon. « Dans le sel, il y a 40% de sodium. Or il n’y a que 2% de sodium dans une tablette Maggi » et « pour la fabrication de Maggi, nous n’utilisons pas autres ingrédients que ceux que l’on trouve dans toutes les cuisines ».
Les journée portes ouvertes sont organisées à l’attention des consommateurs, des organisations de consommateurs et de la presse pour leur permettre de s’imprégner de la fabrication des bouillons Maggi et battre en brèche tous les préjugés liés au Maggi. « Il a beaucoup de bouillons sur le marché. Mais à tort, les gens appellent tout ça Maggi », a regretté Kouassi Rosine, responsable Marketing à Nestlé, qui a demandé à faire la différence entre leur bouillon dont la fabrication obéit aux normes internationales de sécurité et d'avec les concurrents.
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