Les chasseurs traditionnels appelés communément ‘’Dozos’’, se sont déployés sur l’axe Guiglo-Blolequin et sur les pistes villageoises.
Ceci, à la demande des acheteurs de produits de la filière Café-cacao, à cause des attaques récurrentes des coupeurs de route dans cette zone, et qui occasionne souvent des morts, rapporte Soir info.
« (…) nous faisons des barrages anarchiques sur les voies qui mènent dans les plantations et même sur les grands axes, pour décourager les coupeurs de route. (…) C’est vrai, nous ne devons pas substituer aux forces armées (Faci) pour ériger des barrages mais, ce que nous faisons actuellement, c’est pour sécuriser le déplacement des acheteurs de produits pendant cette traite de café-cacao. (…) », a expliqué Bamba Ibrahima, un dozo ayant érigé un barrage près de Zeaglo à Blolequin.
Pour les autorités militaires, les dozos ne peuvent pas se substituer à l’Etat donc il faudra qu’ils cessent leurs activités. Ils ont d’ailleurs indiqué que le problème des coupeurs de route est pris très au sérieux. « Les coupeurs de route seront combattus. Nous ne pouvons pas négocier avec eux. Nous allons régler ce problème en les poursuivant, partout où ils iront. », A indiqué une source militaire.
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