C’est le dimanche 5 janvier 2020, à 20h40, heure (1h40 heure d’Abidjan) dans un hôpital de l’Etat du New Jersey, que l’ex-Sous-chef d’état-major en charge des unités rattachées à l’état-major des armées ivoiriennes est décédé.
C’est lors de la présentation des vœux aux forces de défense et de sécurité que le président Alassane Ouattara a annoncé le décès de son « jeune frère », Wattao âgé de 53 ans.
Selon plusieurs sources l’ancien « Com’Zone » qui a contribué à la bataille d’Abidjan lors de la crise postélectorale serait décédé des suite d’un diabète mal soigné. En tout cas l’on se souvient à Abidjan de sa dernière apparition publique où avant son évacuation le 13 décembre 2020, l’homme était amaigri.
Après le second tour de la présidentielle ivoirienne qui a eu lieu le 28 novembre 2010, lorsque la Côte d’Ivoire sombre dans une crise postélectorale « Wattao » était en première ligne des « Com’Zone » qui ont lancé une offensive sur Abidjan.
Contribuant ainsi à la chute de Laurent Gbagbo. Le Colonel-major Issiaka Ouattara n’est pas un illustre inconnu dans l’armée régulière. Avant la rébellion de 2002, les faits d’arme de « Wattao » méritent d’être sus.
A l’époque élément de l’élite de l’armée, la Force d’intervention rapide des parachutistes commandos (Firpac) sous le commandement du Colonel Faizan Bi, il fait partie du commando qui a libéré la ville de Taï aux mains des rébelles libériens, lors de la guerre civile qui détruit en partie le Liberia.
Affublé d’une litanie de surnoms dont Saha Bélé-Bélé », (python en malinké), « Wattao » était un proche de Guillaume Kigbafori Soro, l'ex-président de l'Assemblée nationale.
Le Colonel-major Issiaka Ouattara a été inhumé, vendredi 7 février, au sein de sa résidence privée, à Doropo, dans la stricte intimité familiale.
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