Côte d’Ivoire/ Adama Bictogo scelle un pacte pour la cohésion sociale avec les guides religieux et chefs de communautés de Yopougon

Le maire de Yopougon, Adama Bictogo, a présidé, mardi 7 mai 2024, une cérémonie d’installation de deux conseils réunissant respectivement les guides religieux, d’une part, et les chefs de villages, de communautés et de quartiers, d’autre part, en vue d’y sceller un pacte pour la cohésion sociale.

Huit mois après son accession à la tête de la municipalité, le maire donne corps à sa promesse avec la mise sur pied officielle du conseil communal des guides religieux et du conseil communal des chefs de villages, de communautés et de quartiers.

Pour Adama Bictogo, il s’agit de faire de Yopougon une terre de solidarité, de fraternité, d’unité et de paix. Conformément à sa vision, ces deux cadres permanents de concertation seront la clé de voûte du processus de cohésion sociale, de co-construction et de mieux-vivre ensemble.

« Les guides religieux et les chefs de villages, de communautés et de quartiers joueront un rôle central dans la mesure où ils concourent au maintien du climat de paix dans ce territoire d’environ 1,7 million d’habitants », a précisé M. Bictogo.

M. Bictogo a dévoilé la feuille de route des deux conseils. « Votre mission, c’est le renforcement de la cohésion sociale à Yopougon. Mais, au-delà, je veux une gestion participative. Celle-ci commence avec vous en mettant en place ces conseils », a-t-il indiqué.

Joignant l’acte à la parole, le premier magistrat de Yopougon a proposé que soit établi un calendrier des rencontres, afin de dresser chaque mois l’état d’avancement des projets de développement sur le territoire communal.

Les deux conseils seront dotés d’un siège chacun afin de faciliter leurs relations avec le grand public et l’administration. Grâce à une enveloppe financière du maire Adama Bictogo, ils pourront également acquérir du mobilier de bureau et du matériel informatique.

De par sa sociologie diversifiée, Yopougon est un microcosme de la Côte d’Ivoire, où l’on dénombre 41% d’Akan, 19% de Mandé du Nord, 18% de Krou, 11% de Mandé du Sud et 10% de Gur.