Des syndicats de fonctionnaires lancent un appel au gouvernement afin de songer à la trêve sociale en se penchant sur leurs revendications en attente depuis 2017.
Cette annonce a été faite par des intersyndicales lors du sixième congrès ordinaire du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (SYNAFETP-CI) qui s’est tenu, du mercredi 31 mars au samedi 03 avril 2021, au lycée professionnel de Grand-Lahou (sud, région des Grands Ponts).
Depuis 2017, une Commission nationale de dialogue social (SNDS) a été mise sur pied. Certaines questions liées à l’application du profil de carrière, les impôts sur le salaire, les indemnités de logement revalorisées n’ont pas encore été abordées, déplore le syndicat.
“Ce manquement fait que les enseignants ont le sentiment d’avoir été abandonnés par le gouvernement”, a relevé le secrétaire général du SYNAFETP-CI, Raphaël Kouamé Zouzou.
Le secrétaire général de la confédération syndicale Dignité, Boga Dago Élie, a exhorté les syndicats à mener la lutte syndicale afin de revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail.
“Le syndicat est un moyen de lutte qui nous unit et permet de soumettre à notre employeur, dans la discipline, des revendications nobles pour travailler dans de meilleures conditions et être performants”, a souligné M. Boga.
A la clôture de ce sixième congrès ordinaire du SYNAFETP-CI, Raphaël Kouamé, qui brigue un deuxième mandat, a relevé aux congressistes qu’ils doivent s’engager pleinement pour l’aboutissement final de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
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