Les populations riveraines concernées par le projet de corridor écologique entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, baptisé ’’Conservation de la biodiversité dans le complexe Taï-Grebo-Sapo’’ , ont perçu un apport financier estimé à 1.192.057.662 FCFA en termes de développement local.
Cet appui concerne notamment les indemnisations des exploitants agricoles, des propriétaires de bâtis, l’indemnisation foncière et la réalisation de plusieurs activités d’intérêt communautaire.
À titre d’exemple, les propriétaires terriens Oubi impactés par la création du corridor ont reçu 24.010.000 FCFA, tandis que les propriétaires fonciers ont bénéficié de 63 millions FCFA.
Le volet social du projet Corridor a embrassé divers aspects tels que l’amélioration du taux de bancarisation au sein des communautés, l’appui à la scolarisation et à l’alphabétisation. « Nous avons eu plusieurs séries de formations en informatique, leadership, gouvernance, petite comptabilité, micro-crédit, épargne, crédit bancaire, lois foncières, bonnes pratiques agricoles, conflits homme-faune, suivi écologique et surveillance », a révélé un membre de l’unité d’exécution du projet Corridor, Dr Anoh Joseph.
Le corridor écologique, long de 4 km et large de 450 m, le long de la rivière Saro, située dans la commune de Taï, vise à restaurer la connectivité écologique entre le parc national de Taï, en Côte d’Ivoire, et le parc national de Grebo-Krahn, au Libéria. Il a pour objectif la préservation de six espèces animales menacées et n’exclut pas d’en intégrer d’autres.
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