Un atelier de validation d’un rapport d’analyse sur l’apatridie a réuni, vendredi 19 juillet, à l’ENSEA de l’Université FHB de Cocody, des acteurs nationaux et internationaux du système.
Des responsables issus des ministères de la Justice, de la Famille, de la femme et de l’enfant, de la direction de l’office national d’identification et de l’Etat civil, de la protection de la petite enfance, de l’immigration, des représentants des organismes internationaux dont l’Unicef et le HCR, ainsi que des organisations de la société civile se sont réunis, vendredi 19 juillet, pour analyser le rapport d’une étude menée par le docteur Henry Niava portant sur « Apatridie chez les enfants en Côte d’Ivoire : profils, causes et recommandations ».
De son étude « qualitative », le docteur a fait une classification des enfants exposés au risque d’apatridie ainsi que les facteurs qui les y exposent On y trouve des enfants abandonnés, des talibé et des enfants travailleurs agricoles. Comme causes d’apatridie chez les enfants en Côte d’Ivoire, l’étude a pointé du doigt les causes administratives, juridiques et anthropologiques.
Pour résoudre la question du risque d’apatridie chez les enfants, Dr Niava a fait 26 recommandations à l’Etat de Côte d’Ivoire ainsi qu’à ses partenaires onusiens.
Son rapport a reçu plusieurs critiques de la part des participants de l’atelier visant à son amélioration, notamment par la prise en compte des données statistiques.
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