Le président d’une union de coopératives de producteurs d’anacarde du district de Yamoussoukro, Bamba Souleymane, a plaidé mardi 20 février 2024, pour le renforcement de la dotation de sacs d’emballage offerts chaque année aux producteurs par le conseil du coton et de l’anacarde.
A la faveur de l’atelier régional de lancement des activités des comités de veille de campagne 2024 et de sensibilisation sur la qualité de la noix de cajou, M. Bamba a expliqué au nom de ses pairs que les cinq sacs octroyés à chaque producteur ne suffisent plus.
« Certains paysans produisent plus d’une tonne. Or une tonne font déjà 10 sacs, donc cinq sacs c’est insignifiant. Il faut tripler la sacherie pour garantir une meilleure qualité du produit », a déclaré M. Bamba.
Outre l’épineuse question de la sacherie, certains participants à l’atelier de Yamoussoukro ont épinglé la date de fixation des prix de la graine de cajou.
Ce prix survient selon eux plusieurs semaines après les premières récoltes, laissant certains producteurs dans l’embarras.
L’objectif général de l’atelier de Yamoussoukro à l’instar de rencontres similaires organisées dans les autres délégations régionales était d’une part de faire le bilan du fonctionnement des comités de veille, identifier les difficultés rencontrées par les comités de veille et proposer des solutions pour une meilleure orientation des activités de suivi de la commercialisation.
Il s’agissait d’autre part, d’informer, de sensibiliser et d’impliquer étroitement les acteurs professionnels de la filière anacarde dans la gestion de la qualité de la noix de cajou et la lutte contre la fuite des noix brutes de cajou.
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