Un cadre du village de Fronobo, département de Bongouanou, Théodore Yao et son épouse, ont offert, samedi 10 février 2024, des vivres à la cantine scolaire dudit village.
Le couple Yao a fait un don de vivres composé de 15 sacs de riz de 100 kg, 10 bidons d’huile, 100 paquets de spaghettis, 50 boîtes de 370g de tomates à la cantine au groupe scolaire de Fronobo, ainsi qu’une enveloppe contenue de numéraire, plus 10 sacs de 100 kg de riz pour certaines familles du village. Le don du couple Théodore Yao est estimé à 1,5 million de francs CFA.
Le président de la Mutuelle de développement de Fronobo, Antoine Gnamien, s’exprimant au nom du couple donateur, a traduit les encouragements au corps enseignant pour tous les efforts consentis en faveur de l’éducation des tout-petits et souvent dans des conditions difficiles. Ce don, a-t-il signifié, traduit la volonté des cadres de Fronobo en général et du couple Yao en particulier, de s’intéresser aux conditions de vie et d’études des élèves qui constituent l’avenir et la relève du village.
Christelle Edja Brou N’doli, élève en classe de CE2, au nom des élèves, a traduit leur gratitude au couple Yao, qui leur permet à travers ce don, d’être soulagés sur le plan nutritionnel et de ne pas rater les cours pour cause de nourriture.
« Nous disons merci à papa et maman Yao qui nous soulagent en nous faisant ce don. Certains élèves parmi nous, ne sont pas réguliers à l’école à un moment donné, pour un problème de nourriture, d’autres même abandonnent l’école à cause de ça. Nous sommes contents car désormais nous allons bien manger et être présents en classe sans problème. Que Dieu les bénisse abondamment et leur rende au centuple l’argent qu’ils ont mis dans ce don », a traduit la petite Christelle N’doli.
La directrice de l’Ecole primaire publique (EPP) Fronobo 1, Nergbahatinin Soro (celle qui a sollicité les cadres à faire un geste pour la cantine scolaire), le directeur de l’EPP Fronobo 2, Virgile Koffi Kouakou et le conseiller à l’extra-scolaire chargé de la cantine de l’Inspection de l’enseignement primaire public (IEPP), François Kassi Koffi, ont tous exprimé leur soulagement pour ce don en vivres, qui constitue une véritable bouffée d’oxygène pour de meilleures conditions d’études de leurs élèves.
Ils ont traduit leur savoir gré au couple Yao, demandant aux autres cadres de lui emboîter le pas, en ce qui concerne les meilleures conditions de vie et de travail, des enseignants, des élèves et de l’école elle-même. Chose qui leur permettrait d’être encore plus à l’aise dans la dispensation du savoir à ces tout-petits.
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