Ils sont quatre (4), des éléments des Forces armés de Côte d’Ivoire (Faci), notamment, des militaires issus du détachement du Bataillon de Sécurisation de l'Ouest (Bso) et leur chef qui ont été déférés à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (Mama), le week-end pascal 2020, pour racket portant sur une somme de 5 millions de FCFA et violence sur la population à l’Ouest du pays, le samedi 11 avril.
Selon les faits rapportés par le Tribunal militaire d’Abidjan, le parquet du commissaire du Gouvernement, Ange Kessi, a été saisi, suite à une information faisant état de ce que des habitants de deux campements Baoulé (Pascalkro et d'Amedekro), dans la sous-préfecture de Guehiebly (Duekoué), ont été « molestés » par des éléments du détachement du Bataillon de Sécurisation de l'Ouest (Bso) basé dans cette sous-préfecture, pour non-respect du couvre-feu. Et qu’ensuite « la somme de cinq (5) millions de FCFA » leur a été également soutirée.
Le lendemain, les autorités militaires de la zone et le sous-préfet s’y sont rendus pour vérification. Sur le lieu, les faits ont été reconnus par le chef des opérations.
Des faits d’extorsion de fonds et d’escroquerie particulièrement que le chef du parquet militaire, Ange Kessi, a qualifiés « d’assez graves » et sur lesquels, dit-il, il reste inflexible.
« Je tiens à ce les militaires respectent la population civile. Il n'y a pas d'armée forte sans l'adhésion de son peuple. Cela est indissociable », ajoutant qu’il veillera à ce que « les groupes "mafieux" et toxiques qui veulent saborder les efforts de l'autorité militaire dans sa politique de restauration de l'armée soient anéantis et extirpés de l'armée ».
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